LES PLUS GRANDS CRÉATEURS RÉDIGENT UNE LETTRE OUVERTE AUX ÉTUDIANTS EN MODE : PAS DE FOURRURE DANS LES DÉFILÉS

LES PLUS GRANDS CRÉATEURS RÉDIGENT UNE LETTRE OUVERTE AUX ÉTUDIANTS EN MODE : PAS DE FOURRURE DANS LES DÉFILÉS

PETA joint ses forces avec les plus éminents créateurs pour demander aux étudiants en mode de ne pas se laisser soudoyer par l’industrie de la fourrure

Londres – L’avenir de la mode repose dans les matières respectueuses de l’environnement et des animaux, et non dans la fourrure – c’est le message que PETA et huit grands noms de la mode veulent faire passer aux stylistes en herbe dans une lettre envoyée au centre de mode de renommée internationale Central Saint Martins. Hannah Weiland de Shrimps, Faustine Steinmetz, Vika Gazinskaya et Felder Felder font partie de ceux qui veulent pousser les talents en devenir à refuser les offres des entreprises de fourrure. Celles-ci poussent les étudiants à utiliser des peaux en échange d’un parrainage de leurs collections – une tactique de corruption souvent utilisée par l’industrie en déclin qu’est celle de la fourrure.

« Fort heureusement, vous n’êtes pas obligé de participer au traitement barbare infligés aux animaux par l’industrie de la fourrure pour connaître le succès dans le monde de la mode », explique la lettre. « La demande de matières véganes n’a jamais été aussi forte, et le nombre croissant de collections sans fourrure sur les podiums de monde entier indique clairement que vous pouvez oser, innover et régner sur les podiums sans faire de mal aux animaux. »

L’utilisation de fourrure chez les créateurs anglais a chuté. 86% de la collection Automne-Hiver 2016 présentée à la Fashion Week de Londres était sans matières issues de la cruauté. Des études récentes ont montré que 95 % des anglais refusent de porter de la vraie fourrure, et certaines icônes de la mode telles que Kate Winslet, Alexa Chung, Michelle Obama, et Charlize Theron ont toujours opté pour du faux.

Comme l’a documenté PETA – dont la devise proclame notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et que nous n’avons pas à les utiliser comme vêtements » – dans les élevages producteurs de fourrure, les animaux sont confinés dans des cages répugnantes et exigües avant d’être noyés, battus, étranglés, électrocutés, ou même dépecés vivants pour fabriquer des manteaux, des cols et des manchettes en fourrure. Même dans les pays dits « d’Origine Contrôlée », les enquêtes ont révélé que beaucoup d’animaux des élevages souffrent de la faim et de négligence, avec des blessures béantes non soignées.

Pour plus d’informations sur un mode de vie sans cruauté, visitez PETAfrance.com

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