À VOIR : le contenu de cette piñata en forme de vache la fait paniquer

Posté le par PETA France

Attention à ne pas frapper cette piñata en forme de vache…

PETA Royaume-Uni a écrit à Victoria Beckham pour la féliciter de la politique sur la fourrure et les peaux exotiques de sa marque ainsi que pour partager avec elle une nouvelle vidéo choc demandant au public d’ouvrir les yeux sur le cruel commerce du cuir. Le groupe espère que ce geste, qui fait suite au défilé de la créatrice à la semaine de la mode de Paris et à sa perturbation par PETA, lui donnera envie d’étendre sa compassion envers les autres mères en arrêtant d’utiliser des peaux animales provenant de la séparation de mères désespérées et de leurs petits.

Pourquoi la marque de mode de Victoria Beckham doit-elle abandonner le cuir ?

« Des révélations des entités PETA ont montré que le cuir animal est toujours le produit d’une violence extrême, et ce peu importe d’où il vient. Une grande partie de la peau utilisée pour la confection de vêtements et d’accessoires soi-disant “de luxe” provient de veaux arrachés à leur mère quelques heures à peine après leur naissance. Comme vous le savez, l’instinct qui pousse une mère à protéger ses petits est immense. Tout comme nous, les vaches partagent un lien fort et aimant avec leurs petits, et aucun sac, aucune veste ne peut justifier le traumatisme de la séparation qu’elles endurent ou l’horreur dans les abattoirs. » — Yvonne Taylor, vice-président des projets d’entreprise de PETA

 

Chaque année, plus d’un milliard d’animaux exploités pour le cuir dans le monde subissent une maltraitance atroce. En Inde, on brise régulièrement la queue des vaches et on leur frotte des produits irritants comme le tabac ou le piment dans les yeux pour les forcer à marcher jusqu’à 100 kilomètres pour rejoindre l’abattoir.

Les vaches sont jetées sur le sol ensanglanté, les pattes attachées, dans ces horribles structures partout dans le monde. Leurs pattes sont parfois mêmes coupées lorsqu’elles sont encore conscientes, et certaines agonisent lorsqu’elles sont écorchées vives, tandis que d’autres reçoivent une balle dans la tête avant d’être égorgées.

Les vaches sont fécondées, encore et encore, et leurs petits terrifiés leur sont arrachés peu après la naissance. Tout produit en « cuir de veau » provient de la séparation violente et du massacre de ces petits.

En plus d’être extrêmement cruel, le cuir est terrible pour la planète. L’industrie mondiale du cuir produit près des millions de mètres cubes d’effluent, des déchets liquides souvent rejetés dans les rivières et les mers. Des études industrielles montrent que le cuir de vache est la matière de l’industrie de la mode la plus dévastatrice pour l’environnement, et plus de 90 % des dommages se produisent avant même que la peau n’arrive à la tannerie, où jusqu’à 170 produits chimiques uniques sont utilisés.

Comment la mode de Victoria Beckham peut-elle être compatissante ?

Dans sa lettre, PETA Royaume-Uni a envoyé des échantillons de cuirs végétaux innovateurs (dont du cuir à base d’olive, de raisin et de cactus ainsi que du Mirum, du cuir végan sans plastique) et demandé à l’icône de mode d’utiliser ces matières respectueuses de l’environnement et des animaux pour ses futures collections.

Le glamour et l’excitation des défilés sont éblouissants, mais une réalité déchirante se cache en coulisse : l’exploitation des animaux au nom de la mode. Récemment, le défilé très attendu de Victoria Beckham a été le théâtre d’une protestation poignante de la part de militantes de PETA mettant en lumière la cruauté de l’industrie de la mode.

Il s’agit du cinquième défilé de mode perturbé par les entités PETA cette saison. Des militantes ont pris d’assaut les podiums de Burberry à Londres, de Coach à New York, de Fendi à Milan, et de Hermès à Paris. La saison dernière, les entités PETA ont perturbé des défilés de la Fashion Week dans ces mêmes villes pour demander que les peaux animales ne soient plus utilisées.

Ces action n’ont pas été prises à la légère. PETA n’a de cesse d’interpeller des créateurs de mode, dont Victoria Beckam, pour ouvrir le dialogue et leur demander d’opter pour des méthodes cruelty-free. Lorsque les plaidoyers tombent dans l’oreille d’un sourd et que les alternatives éthiques sont ignorées, perturber les défilés est le dernier recours.

Le plus important n’est pas la perturbation du défilé. C’est l’appel au changement. Les alternatives éthiques comme le cuir végan proposent des options sans cruauté qui ne compromettent pas le style. Les créateurs et créatrices doivent faire preuve de compassion, opter pour la durabilité et mettre fin à l’exploitation des animaux au nom de la mode.

Comment nous aider ?

Engagez-vous à ne jamais acheter ou porter de cuir. Choisissez plutôt la compassion et les options végétales.