Animaux sauvages dans les cirques : la liste des villes engagées s’allonge

Posté le par Marie J

En 2019, pour la deuxième année consécutive, 72% des Français se sont prononcés pour une interdiction des animaux sauvages dans les cirques. Cette demande majoritaire de la population française trouve un écho auprès des élus locaux, qui sont de plus en plus nombreux à exprimer le vœu de ne plus accueillir sur leurs communes les cirques exploitant des animaux sauvages.

Un « vœu », car en l’état de la législation en vigueur, il est difficile pour une municipalité d’interdire à un cirque de se produire avec des animaux sauvages. Cependant, il s’agit d’un message fort de la part de ces villes engagées contre cette exploitation. Chaque ville qui se positionne pour une interdiction des cirques animaliers apporte davantage de poids au mouvement qui vise à mettre fin à cette exploitation cruelle, et prouve qu’il est urgent et essentiel qu’une loi soit votée au niveau national.

Jo-Anne McArthur / One Voice

Dresseur chevauchant un lion lors d’une représentation dans un cirque en France

Plus de 400 communes à ce jour ont pris position pour des cirques sans animaux, que ce soit par un vœu, une délibération ou un arrêté, dont Paris, Tours, Lille, Angers, Valence, Grenoble, Strasbourg, Montpellier, Bastia, Saint-Raphaël, Rennes et tant d’autres. Une des dernières en date n’est autre que Châteauroux, que PETA avait contactée à plusieurs reprises.

Les animaux sauvages souffrent en captivité

Enfermés la majorité de leur vie dans des cages ou des enclos, transportés sur les routes par tous les temps, contraints de faire des tours pénibles, privés d’activités suffisantes et d’une vie sociale normale, les animaux sont en souffrance dans les cirques. La Fédération des vétérinaires d’Europe avertit que les cirques ne peuvent fournir aux mammifères sauvages des conditions de vie adaptées et la possibilité d’exprimer leurs comportements normaux, et il suffit de 60 secondes pour s’en rendre compte :

Avec le nombre de spectacles d’artistes et d’acrobates captivants et divertissants qui existent de nos jours, il est non seulement immoral mais parfaitement inutile de continuer à asservir des animaux pour notre divertissement. Ces trapézistes, gymnastes, comédiens et autres se produisent volontairement plutôt que par peur de recevoir des coups ou d’être privés de nourriture, contrairement aux tigres, zèbres, poneys et autres animaux qui n’ont pas le choix.

Votre voix peut tout changer

Faites entendre votre voix contre le dressage, la captivité à vie, la détresse, l’ennui profond et les problèmes de santé dont sont victimes les animaux exploités dans les cirques en faisant savoir à votre maire combien ces spectacles sont cruels et en lui demandant de prendre les mesures adaptées.

Pour cela, nous avons mis en ligne un outil très simple qui permet de contacter directement votre maire :

La liste des villes prenant position contre les cirques avec animaux sauvages s’allonge, mais également celle de la vingtaine de pays de l’Union européenne qui ont déjà totalement interdit l’exploitation de ces animaux. Assurons-nous que la France soit la prochaine.

Rejoignez PETA en demandant la fin de l’emprisonnement des animaux sauvages dans les cirques :