Comment célébrer la Journée mondiale de l’environnement ?

Posté le par PETA France

Tandis qu’il y a quelques semaines des températures record étaient enregistrées en Inde et au Pakistan, allant jusqu’à 51°C à l’ombre, une partie des départements français ont déjà dépassé le seuil d’alerte « sécheresse » et sont soumis à une restriction des usages de l’eau. Le changement climatique ne semble épargner aucun pays, et nous avons tous un rôle à jouer dans la lutte pour garder une planète viable.

Voici pourquoi devenir végan est essentiel pour protéger l’environnement, lutter contre la crise climatique et assurer un avenir meilleur à notre planète :

La consommation de viande alimente la crise climatique

Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, la production de viande, d’œufs et de produits laitiers représente environ 14,5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, ce qui, selon certaines estimations, est supérieur à celui de tous les systèmes de transport du monde.L’organisme affirme également que l’élevage d’animaux à des fins alimentaires est « l’un des deux ou trois facteurs les plus importants contribuant aux problèmes environnementaux les plus graves, à toutes les échelles, du local au mondial ». La situation est si grave que l’ONU appelle à des changements urgents et sans précédent, y compris dans notre alimentation, afin de limiter les dégâts catastrophiques causés par le changement climatique.

Des chercheurs de l’université d’Oxford ont découvert que le fait de devenir végan pourrait réduire de 73 % notre empreinte carbone liée à l’alimentation, ce qui entraînerait une baisse significative des émissions de gaz à effet de serre. L’auteur principal de l’étude, Joseph Poore, a déclaré :

Un régime végan est probablement le moyen le plus important de réduire votre impact sur la planète Terre. […] C’est bien plus important que de réduire vos vols ou d’acheter une voiture électrique.

Les scientifiques s’accordent à dire que tous les aliments d’origine végétale ont une empreinte carbone plus faible que leurs équivalents d’origine animale. Le moyen le plus simple de ralentir immédiatement le changement climatique est donc de devenir végan.

La vie sur Terre

L’exploitation des animaux pour leur lait, leur chair et leurs œufs pousse notre environnement naturel et la vie sur Terre à ses limites. Le rapport Planète vivante 2018 du WWF indique que 60 % des populations d’animaux sauvages ont disparu depuis les années 1970.

Il a identifié la perte d’habitat comme la principale cause d’extinction. En France métropolitaine, 14 % des mammifères, 32 % des oiseaux nicheurs, 24 % des reptiles et 23 % des amphibiens sont menacés, tandis que près de la moitié des terres agricoles sont utilisées pour faire paître des animaux comme les moutons et les vaches, au détriment de la nature.

En dépit de cette crise, l’être humain continue de raser certaines des zones les plus riches en espèces de la planète – notamment les forêts tropicales d’Amérique du Sud – pour faire paître des vaches ou cultiver du soja qui servira à nourrir les vaches, les poulets, les moutons et les cochons dans les élevages. Un tiers de la surface terrestre est utilisé pour l’agriculture animale, mais si nous arrêtions tous de manger de la viande et des produits laitiers, l’utilisation mondiale des terres agricoles pourrait être réduite de 75 %.

Impact hydrique

Comme si la violence envers les animaux et la destruction de l’environnement ne suffisaient pas, l’agriculture animale a également une empreinte hydrique choquante. Les mangeurs de viande sont responsables, en moyenne, de l’utilisation de 15 000 litres d’eau par jour. Alors qu’il faut environ 1 790 litres d’eau pour faire pousser un kilogramme de blé, il faut utiliser plus de cinq fois plus d’eau pour un kilogramme de bœuf. Il faut l’équivalent de 50 baignoires pleines d’eau pour produire un seul steak.

La production de viande n’est pas la seule à gaspiller de l’eau. Produire un litre de lait de vache nécessite 72 % plus d’eau que produire la même quantité de lait de soja. L’utilisation inutile d’une telle quantité d’eau à un rythme aussi alarmant nuit à la planète et à nous-mêmes, mais le fait de devenir végan change radicalement les choses. En mangeant végétal, nous réduisons notre empreinte hydrique de près de 60 %.

Ce que vous pouvez faire pour les animaux et la planète

Nous pouvons tous décrier les ravages de la crise climatique à longueur de journée, mais tant que nous aurons de la viande dans la bouche, c’est du flan.

Ne pas manger de viande, de poisson, d’œufs ou de produits laitiers est la façon la plus efficace pour chacun d’agir directement pour protéger notre planète – et de rejeter la cruauté quotidienne qui se produit dans les abattoirs et les élevages industriels en France et ailleurs.

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