Bonne nouvelle : « Cruella » de Disney invite le public à se rendre dans un refuge pour animaux

Posté le par Marie J

Le remake des 101 Dalmatiens, réalisé par Disney en 1996, a déclenché une frénésie d’achat de dalmatiens parmi les familles qui sont tombées amoureuses des chiots à l’écran. Mais ce boom d’achats impulsifs a été rapidement suivi par l’abandon d’innombrables dalmatiens.

Mais alors que la première du film Cruella de Disney a eu lieu il y a peu aux États-Unis, nous avons la confirmation que PETA États-Unis a réussi à persuader le studio d’inclure un message prônant l’adoption ! Le générique de fin du film intègre la clause de non-responsabilité ci-dessous, qui rappelle à juste titre que « chaque chien mérite un foyer aimant » et encourage les spectateurs désireux d’accueillir un compagnon animal dans leur famille à permettre aux chiens dans les refuges de vivre « heureux pour toujours ».

Personne ne peut revenir en arrière et annuler la frénésie d’achat de dalmatiens déclenchée par le film 101 Dalmatiens en 1996, mais les créateurs de Cruella ont tenu compte de la demande de PETA d’inclure dans ce spin-off centré sur le méchant un avertissement invitant les spectateurs à ne pas acheter de chiens. Ça, c’est une fin digne d’un Disney !

Pas de fin de conte de fées pour ces chiens

Une fois que la nouveauté d’un nouveau chiot s’est dissipée, de nombreuses personnes ayant acheté des dalmatiens sur un coup de tête ont découvert que, comme tous les animaux, leurs nouveaux chiots nécessitaient beaucoup de temps, d’attention, de patience et d’argent.

Une employée de la Fondation PETA aux États-Unis, dont le père a acheté un dalmatien à un éleveur après la sortie de 101 Dalmatiens, a partagé son expérience afin de mettre en garde les autres : « Mon père a dit que ce n’est jamais une bonne idée d’acheter un chien à un éleveur et que les dalmatiens en particulier sont des chiens très énergiques qui demandent plus d’attention et de patience que ce à quoi les gens peuvent s’attendre. »

Non seulement les dalmatiens sont des chiens très actifs qui ont besoin de beaucoup de sorties pour dépenser leur énergie chaque jour (y compris de longues promenades, des occasions de courir en toute sécurité et des moments de jeu), mais ils sont également prédisposés à plusieurs problèmes de santé graves, ce qui peut rendre leur prise en charge plus difficile. Environ 30 % de ces chiens sont plus ou moins sourds, et la race est sujette aux calculs rénaux et vésicaux, qui sont atrocement douloureux et peuvent même les tuer – des problèmes fréquents, car les éleveurs et les usines à chiots privilégient l’apparence du pelage tacheté des dalmatiens plutôt que leur santé.

Laissez la cruauté à Cruella !

La cruauté de Cruella n’existe pas seulement sur grand écran. Les usines à chiots qui produisent des portées successives de dalmatiens et d’autres races confinent les chiens dans des cages et des clapiers exigus et sales, généralement en plein air, les privent de soins vétérinaires adéquats et tuent ou vendent aux enchères les femelles lorsqu’elles ne peuvent plus se reproduire.

Et chaque animal vendu par un éleveur ou une animalerie est un foyer de moins pour un animal en attente d’adoption. La dernière chose à faire est donc d’acheter des « pure race » (qui sont pourtant eux aussi présents dans les refuges).

En France, environ 100 000 animaux sont abandonnés chaque année – un triste record européen. Les refuges pour animaux sont déjà surchargés ; ils ne peuvent pas se permettre une nouvelle vague du « syndrome des 101 dalmatiens ».

Aidez-nous à prévenir un nouveau déferlement de dalmatiens

Les chiens sont des êtres vivants et sensibles, avec des émotions et des intérêts qui leur sont propres – ce ne sont pas des jouets ou des tendances. Nous espérons que les spectateurs termineront le film en ayant envie de contribuer à résoudre la crise de la surpopulation des animaux de compagnie au lieu de l’exacerber. Un moyen simple d’y parvenir est de refuser d’acheter des animaux auprès d’éleveurs, d’usines à chiots, d’animaleries ou ailleurs. Les industries qui profitent des animaux ne valent pas mieux que madame d’Enfer elle-même.