Images inédites : des animaux meurent dans la souffrance au marché de Chatuchak, à Bangkok
Le célèbre marché de Chatuchak, à Bangkok, est un véritable enfer pour des milliers d’animaux. Ils sont confinés dans des cages insalubres et vendus comme de simples bibelots à tous ceux et celles qui ont de l’argent à gaspiller. L’an dernier, un incendie destructeur a ravagé le marché, brûlant plus de 1 000 animaux vifs dans leurs cages. Près d’un an plus tard, le marché a repris son activité comme si rien ne s’était passé. Regardez ces nouvelles images de PETA Asie pour voir ce que cela signifie pour les suricates, les pogonas et les autres animaux.
En réaction, PETA Asie a envoyé une lettre au gouverneur de Bangkok Chadchart Sittipunt, l’exhortant à fermer ce mouroir cruel et vivier d’activité criminelle.
Des animaux y meurent lentement et dans la douleur
Des centaines d’animaux sauvages souffrent entassés dans des enclos bondés et dangereux au marché de Chatuchak, où les individus malades sont privés de traitement et meurent doucement, à l’agonie.
Les enquêteurs de PETA Asie ont rendu compte d’animaux confinés au marché et souffrant de maladies graves et non traitées – ils ont même trouvé un pogona mort dans un enclos.
Plusieurs animaux présentaient des signes de détresse psychologique, dont un suricate qui s’agrippait frénétiquement aux barreaux de sa cage.
Des phalangers volants étaient entassés dans des enclos bondés jonchés de débris, et un fennec dépérissait sur le sol grillagé d’une cage sans aménagements et couverte de crasse.
Le trafic d’animaux sauvages et les risques sanitaires
Le marché de Chatuchak est devenu tristement célèbre à travers le monde pour sa cruauté envers les animaux et ses liens avec le trafic d’animaux sauvages, mis en évidence par l’interception d’un bébé gorille passé en contrebande vers la Thaïlande plus tôt cette année. Selon les autorités, il était transporté en direction de ce marché.
Le marché présente également de graves risques sanitaires, les animaux stressés confinés parmi leurs propres déjections constituant un vivier pour des virus grippaux mortels et d’autres zoonoses transmissibles aux humains.
N’achetez jamais d’animaux
Un intérêt pour les « animaux exotiques » alimente cette souffrance. Les animaux ne sont pas des jouets. N’achetez jamais d’animal à un marché ou à une animalerie, et ce où que ce soit dans le monde. Lorsque vous achetez des animaux, vous encouragez les vendeurs à continuer ce commerce cruel et financez ce cycle de souffrance. Lisez nos articles pour en savoir plus sur le commerce mortifère des animaux « exotiques » et informer vos proches de la cruauté qu’elle cache :