Journée mondiale de l’océan : la santé des océans commence dans nos assiettes

Posté le par Marie J

Le 8 juin la Journée mondiale de l’océan est célébrée pour rappeler que les océans jouent un rôle primordial pour la vie sur cette planète. Lorsque l’on évoque la santé des océans, il est facile de comprendre pourquoi les pailles et les sacs en plastique sont visés : quiconque ayant déjà vu la vidéo d’une paille tirée de la narine d’une tortue de mer ou d’un dauphin pris dans un sac en plastique ne pourra jamais l’oublier.

Mais selon Adam Minter, auteur de Junkyard Planet: Travels in the Billion-Dollar Trash Trade (« Planète déchetterie : Voyage au sein du commerce des déchets valant un milliard de dollars »), même si toutes les pailles en plastique qui jonchent les côtes du monde entier se retrouvaient dans les océans, « elles ne représenteraient qu’environ 0,03% des huit millions de tonnes cube de plastique qui, selon les estimations, entrent dans les océans chaque année ». Et malgré une baisse de 80% de l’utilisation des sacs en plastique, la quantité totale de déchets en plastique dans la mer est restée constante, principalement car il y a de plus en plus d’équipements de pêche perdus ou abandonnés.

La pêche, un désastre écologique

Les tortues de mer et d’autres animaux sont beaucoup plus susceptibles d’être blessés par des filets et autre matériel de pêche que des pailles. Des scientifiques affiliés à l’association The Ocean Cleanup, ont déterminé que, en poids, les filets de pêche constituent au moins 46% du plastique de la plaque de déchets du Pacifique, un amas flottant de déchets trois fois plus gros que la France. Les pièges à anguilles, paniers, cordes et autres dispositifs de pêche abandonnés (aussi appelés « matériels fantômes ») constituent la majorité du reste.

Changer notre mode de consommation est vital

Interdire les sacs en plastique et les pailles est un premier pas, mais cela est loin d’être suffisant. Nous encourageons les personnes qui se soucient des animaux et de nos océans à cesser de participer à la pollution massive de nos océans en ne consommant jamais de poissons ni d’autres animaux marins.