La cruauté de la pêche avec remise à l’eau

Posté le par PETA France

Imaginez que vous êtes un poisson, que vous vous baladez dans votre foyer aquatique et que vous trouvez de délicieux en-cas à déguster. Imaginez maintenant que vous mordez dans un de ces amuse-bouches et que vous ressentez soudain une douleur fulgurante lorsqu’un crochet pointu vous transperce la bouche. Vous vous débattez, mais l’hameçon douloureux vous tire vers la surface de l’eau. Vous luttez jusqu’à ce que vous n’ayez plus aucune force. Vous êtes alors hissé dans les airs, loin de la sécurité de l’eau profonde, et c’est là que vous commencez à suffoquer.

Voilà pourquoi la pêche n’est pas un plaisir familial inoffensif. Les poissons ont des nerfs, tout comme les chats, les chiens et les humains, qui leur permettent de ressentir la douleur. Les poissons accrochés aux hameçons endurent non seulement la douleur physique, mais aussi la terreur. Lorsqu’ils sont retirés de leur environnement naturel, ils commencent à suffoquer. Imaginez l’horrible sensation que vous ressentiriez si vous étiez piégé sous l’eau. C’est la même chose pour eux sur terre ! Une fois hors de l’eau, les branchies des poissons s’effondrent souvent à cause de la gravité, et leur vessie natatoire peut même se rompre en raison du changement soudain de pression.

Le Pacific Northwest National Laboratory, dans l’état de Washington, étudie les maladies de décompression chez les poissons. Les chercheurs ont découvert que les poissons souffrent beaucoup plus de ce mal que les humains. « C’est comme les courbes des stéroïdes », a déclaré le Dr Brett Pflugrath. « On a tendance à y voir des blessures plus extrêmes. » En plus des ruptures de vessies natatoires, les poissons peuvent subir d’autres blessures internes, notamment des ruptures des vaisseaux sanguins ou des renflements de l’estomac qui dépassent de leur bouche. Les poissons qui sont capturés et relâchés meurent souvent de ces blessures.

Lorsque les poissons sont saisis et manipulés par des humains, la couche protectrice de leur corps est perturbée. Cela rend les poissons plus vulnérables aux prédateurs lorsqu’ils sont rejetés à l’eau.

Les poissons finissent parfois par avaler les hameçons, que les pêcheurs essaient souvent de récupérer en enfonçant leurs doigts (ou même une paire de pinces !) dans leur gorge. Cette manœuvre arrache non seulement l’hameçon, mais aussi une partie de la gorge et des viscères du poisson. Et des études montrent que de nombreux poissons qui sont capturés et remis à l’eau souffrent d’une détresse psychologique si grave qu’ils meurent de l’état de choc !

La pêche ne nuit pas seulement aux poissons. Des millions d’oiseaux, de tortues et d’autres animaux subissent des blessures invalidantes après avoir avalé des hameçons ou s’être emmêlés dans des lignes de pêche. Les spécialistes de la réhabilitation de la faune sauvage affirment que le matériel de pêche abandonné est l’une des plus grandes menaces qui pèsent sur les animaux aquatiques.

Pourquoi torturer des animaux pour « s’amuser » alors qu’il existe tant d’autres activités de plein air merveilleuses ? Encouragez tous les pêcheurs que vous connaissez à essayer la randonnée, le canoë, la photographie ou le camping à la place !

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