Les animaux ne nous appartiennent pas et nous n’avons pas à les utiliser pour nos expérimentations, notre nourriture, nos vêtements ou nos divertissements, ni à leur faire subir la moindre autre forme de maltraitance.
La directive européenne sur les produits chimiques est responsable de tests mortels sur les animaux, mais vous pouvez faire quelque chose
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Posté le
par
Cyril E
Depuis le démarrage de REACH jusqu’en 2016, 1 000 000 d’animaux avaient déjà été utilisés au cours d’expériences douloureuses et mortelles, et des millions d’autres seront certainement utilisés dans les années qui viennent. La directive est claire : les tests sur les animaux doivent être évités dès que cela est possible. Mais cette règle est souvent enfreinte.
Pendant des années, PETA et ses affiliées ont interpellé l’ECHA (Agence européenne des produits chimiques) – l’organisme chargé de la surveillance de REACH – car elle n’agit pas suffisamment pour s’assurer que les entreprises évitent les tests sur les animaux lorsque d’autres options sont disponibles. Cela signifie que des milliers d’animaux meurent dans des expériences douloureuses qui étaient potentiellement évitables.
2009 : PETA Royaume-Uni demande la fin des tests doublons
Lorsque PETA Royaume-Uni et PETA États-Unis découvrirent que REACH exigeait des tests doublons sur les animaux, elles furent à l’origine et cosignataires – avec d’autres organisations de protection des animaux – d’une lettre à l’ECHA expliquant de quelle manière les tests doublons pouvaient être évités. L’ECHA fut prompte à prendre en compte leur conseil et publia un guide qui sauva peut-être la vie à 4,5 millions d’animaux.
2011–2014 : La plainte adressée au Médiateur européen est constituée
En 2011, PETA Royaume-Uni apprit que des dizaines de milliers d’animaux étaient empoisonnés et tués pour des tests potentiellement évitables. L’ECHA fut contactée immédiatement et à plusieurs reprises à propos de cette utilisation déraisonnable d’animaux. Pourtant, l’agence continua à s’exonérer de son devoir de s’assurer que les tests sur les animaux fussent réduits au maximum. En 2012, PETA Royaume-Uni fit part de ses inquiétudes au Médiateur européen qui, à la fin de 2014, détermina que l’ECHA n’avait pas employé pleinement son pouvoir afin de minimiser le nombre d’expériences sur les animaux, comme la loi le lui imposait. Si cet organisme avait pris ses responsabilités et avait mis en œuvre les recommandations du Médiateur, il aurait au moins été capable de limiter l’hécatombe.
2015 : PETA réclame l’application de la loi
Après avoir découvert que l’ECHA traînait dans la mise en œuvre des recommandations du Médiateur et continuait à autoriser que des animaux mourussent dans des expériences qui auraient pu être évitées, plus de 24 000 sympathisants de PETA Allemagne, PETA France, PETA Pays-Bas, et PETA Royaume-Uni signèrent une lettre ouverte demandant de mettre fin à l’augmentation du nombre de victimes. Cela retint l’attention de l’ECHA et fut à l’origine d’une promesse publique de sa part annonçant une action accrue pour réduire les tests sur les animaux.
2015 : Une décision prise après un recours et qui fera jurisprudence démontra que l’ECHA avait donné la priorité à de échéances arbitraires aux dépends de vies animales
L’ECHA exigea d’une entreprise qu’elle menât un test pour REACH qui aurait impliqué de gaver environ 1300 animaux en période de grossesse ou nouveau-nés avec un produit chimique avant de les tuer et de les disséquer. De manière honteuse, à cause d’une échéance qu’elle s’était elle-même fixée, l’ECHA refuse de prendre en compte une nouvelle information qui démontrait que ce test mortel pouvait être évité. Le Consortium scientifique international de PETA, dont PETA France est membre, s’est unie à l’entreprise pour faire appel de cette exigence qui fut annulée. De plus, l’ECHA fut contrainte de changer ses processus administratifs et de s’assurer que désormais, toute information pût être évaluée avant que des tests sur les animaux ne fussent réalisés.
2016 : Le Médiateur lance une enquête sur les tests de cosmétiques réalisés sur les animaux
Utilisant REACH comme excuse, la Commission européenne et l’ECHA décidèrent qu’ils autorisaient les tests sur les animaux sous certaines conditions pour les produits chimiques utilisés dans les cosmétiques. Cette décision scandaleuse violait à la fois l’interdiction des tests sur les animaux pour les cosmétiques et la directive REACH elle-même. PETA constitua une autre plainte et le Médiateur enquêta sur nos affirmations selon lesquelles la Commission et l’ECHA étaient en train d’essayer d’affaiblir l’interdiction des tests des ingrédients des cosmétiques sur les animaux. L’affaire est toujours en cours.
2016 : L’ECHA promet de se concentrer sur les alternatives aux tests sur les animaux
Grâce aux efforts continus de PETA, de nos affiliées internationales et du Consortium scientifique international de PETA, l’ECHA mit finalement l’accent sur les méthodes de test sans animaux, déclarant qu’elle allait donner la priorité à la promotion de méthodes sans animaux. Mais nous devons nous assurer que les actes suivent la parole.
2017 : Il est temps que l’Europe se positionne à la pointe des tests sans animaux
Alors que l’évaluation formelle de REACH par la Commission européenne doit être rendue publique en octobre 2017, la lettre de PETA, signée par 23 289 personnes sensibles au sort des animaux a été envoyée. Merci à toutes celles et tous ceux qui ont pris part à cette action pour demander à l’UE de montrer la voie d’une science progressiste et innovante au niveau mondial et mettant fin aux expériences cruelles sur les animaux et en acceptant des méthodes de recherche de pointe, sans animaux.
VOUS pouvez aider
Signez la pétition et exhortez la Commission européenne à saisir l’occasion de la réévaluation de REACH pour mettre un terme à ces expériences cruelles et adopter des méthodes de recherche de pointe qui ne font de mal aux animaux.