Le ministre de l’Agriculture va-t-il finir par entendre le cri des lapins angoras ?
Ce matin, près du Ministère de l’Agriculture, un « lapin » angora géant a été étendu et ligoté sur une table et s’est fait violemment arracher son pelage à pleines poignées. Cette mise en scène était accompagnée des cris de vrais lapins qui ont été enregistrés durant les douloureuses séances d’arrachage des poils et diffusés par haut-parleurs durant l’action. Sur une bannière, on pouvait lire « Angora : torture pour les lapins ».
Cette action conjointe de PETA et de One Voice visait à sensibiliser le gouvernement et les passants sur les souffrances subies par ces animaux doux et sensibles et à inciter le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, à interdire les élevages de lapins angoras en France. Jusqu’à présent, monsieur Le Foll n’a pas pris la peine de répondre à nos demandes de rendez-vous.
De récentes révélations de PETA et une enquête diffusée par l’association One Voice ont montré ce qui se passe de manière routinière dans les élevages de lapins angoras, en Chine comme en France. Les employés ligotent les animaux et leur arrachent ou leur tondent violemment la fourrure du corps, laissant souvent des plaies sanglantes, tandis que les victimes hurlent de douleur et de peur. Après avoir subi cette torture tous les trois mois pendant deux à cinq ans, ils sont envoyés à l’abattoir pour y être égorgés.
Une liste sans cesse croissante de marques de vêtements ont pris la décision de renoncer à l’angora. D’ailleurs, de 2010 à 2015, les exportations chinoises d’angora – la Chine produit 90 % de l’angora mondial – ont été divisées par plus de 5.
Vous aussi, engagez-vous à ne jamais acheter de laine angora :