Léonard de Vinci avait 500 ans d’avance en terme de cause animale

Posté le par Anissa P

Figure illustre de la Renaissance, de Vinci défendait les homards, refusait de porter du cuir et remettait en question l’idée que les humains seraient supérieurs aux autres animaux.

Y a-t-il quoique ce soit que Léonard de Vinci n’avait pas prévu ?

Ses célèbres cahiers de notes et de croquis contiennent des diagrammes représentant un robot, un hélicoptère, une combinaison de plongée, un parachute, un roulement à billes et un char automatisé – le premier projet de robot-véhicule de l’histoire.

De Vinci était aussi un urbaniste. Sa « ville idéale », planifiée en réponse à l’épidémie de peste, était conçue pour être sanitaire de fond en comble. Il a émis l’hypothèse que les villes avaient une particularité qui rendait ses habitants vulnérables à la maladie – la « théorie microbienne » a été prouvée plus tard dans les années 1860 par Louis Pasteur.

En plus d’être un grand artiste, architecte, botaniste, ingénieur, mathématicien, cartographe, géologue et musicien, cette célèbre figure de la Renaissance était également un défenseur des animaux. C’est pourquoi PETA choisit de l’honorer, à l’occasion du 500ème anniversaire de sa mort – le 2 mai 1519, à Amboise – et de célébrer sa mémoire et son héritage en tant que pionnier des droits des animaux.

Ainsi PETA a conçu une campagne internationale : une affiche commémorative où l’on peut lire « Leonardo da Veggie – Mangez comme un génie », dévoilée publiquement à Milan, en Italie, ville où de Vinci a passé une grande partie de sa vie et où l’on trouve bon nombre de ses créations les plus connues, et qui peuvent encore être vues aujourd’hui.


La campagne met l’accent sur l’éthique du grand homme vis-à-vis des animaux.

Il s’est exprimé en faveur des homards, s’exclamant : « Comme c’est cruel pour celui dont l’habitat naturel est l’eau d’être mis à mort dans de l’eau bouillante. »

Il a aussi déploré le sort des poussins qui « ne naîtront jamais » parce que les humains volent les œufs de poule, et il était clair sur son opposition à la consommation de viande : « Un nombre incalculable d’entre eux se verront enlever leurs enfants et ces derniers seront égorgés, et ils seront découpés en quartiers de manière barbare. » Et ce n’est pas surprenant qu’il ait contesté l’idée que les humains étaient supérieurs aux autres animaux. « Si vous êtes, comme vous l’avez dit, le roi des animaux », demandait-il, « pourquoi aidez-vous les autres animaux uniquement pour qu’ils puissent vous donner leurs petits afin de satisfaire votre palais ? »

Vous souhaitez honorer la mémoire de Léonard de Vinci de manière à respecter sa compassion envers les animaux ? La recette suivante – adaptée de Famous Vegetarians & Their Favorite Recipes: Lives & Lore From Buddha to the Beatles (« Végétariens célèbres et leurs recettes préférées : vies et connaissances traditionelles, de Bouddha aux Beatles ») de Rynn Berry – a été traduite du livre de cuisine De Honesta Voluptate (« Pour un plaisir sincère »), publié en 1475 et utilisé par de Vinci.

Figues et haricots frits

Ingrédients

1 tasse de haricots rouges, trempés pendant la nuit et cuits

1 tasse de figues séchées au soleil, hachées

1 oignon moyen, haché

Sauge, selon votre goût

Ail, selon votre goût

Assortiment d’herbes (basilic, thym, romarin), au goût

Sel et poivre selon votre goût

2 cuillères à soupe de persil, haché finement

Préparation

  • Dans une poêle huilée au préalable, ajoutez les haricots cuits, les figues, l’oignon, la sauge, l’ail et les herbes assorties et faites bien frire.
  • Assaisonnez avec du sel et du poivre et saupoudrez de persil haché.

Pour 4 personnes