9 mamans animaux qui ont besoin de vous pour la fête des Mères

Posté le par Marie J

Ces mères ne veulent ni carte, ni fleurs ni chocolats – elles veulent être libres. Découvrez leurs histoires et comment vous pouvez aider ces mères d’autres espèces.

  1. Les truies

Les cochons sont des animaux sympathiques, loyaux, joueurs et intelligents qui vivent en groupes familiaux, coopèrent entre eux et construisent des nids pour leurs progénitures. Les porcelets tissent entre eux des liens forts et utilisent des moyens de communication complexes comme des cris ou des grognements. Mais ceux emprisonnés dans les élevages industriels n’ont pas la chance de satisfaire ces comportements naturels : ils sont entassés dans des enclos en béton, ne voient jamais la lumière du jour et les porcelets mâles sont encore souvent castrés à vif. Les mères sont-elles confinées dans des cases de gestation si étroites qu’elles ne peuvent même pas se retourner et leurs porcelets leur sont arrachés après seulement quelques semaines pour être engraissés avant d’être envoyés à l’abattoir. Prenez la décision d’opter pour une alimentation végane. Commandez le « Guide du végan en herbe » de PETA rempli de conseils et de recettes.

  1. Les orques

À SeaWorld, une orque nommée Katina a été forcée de se reproduire alors qu’elle n’avait que 9 ans (au moins cinq ans avant l’âge auquel elle se serait naturellement reproduite dans son environnement) et a même été croisée avec son propre fils. Quatre de ses bébés sont morts en captivité à SeaWorld. Cette histoire n’est malheureusement pas un cas isolé puisque de nombreuses orques en captivité sont poussées à des relations incestueuses, qui n’existent pas dans la nature, et des dizaines de bébés mort-nés et de fausses couches ont été répertoriés, très probablement dus aux conditions de détention et à la consanguinité. C’est le cas aussi en France, par exemple l’orque Keijo est né de l’union de Wikie et de son demi-frère Valentin au Marineland d’Antibes. Aidez-nous à libérer Lolita, Wikie, Inouk, Moana et Keijo et à les faire placer dans un sanctuaire côtier.

  1. Les chattes et les chiennes

La meilleure façon d’aider les chiennes et les chattes est de les empêcher totalement de se reproduire ! Face au nombre d’abandons d’animaux en France, il y a tout simplement trop d’animaux et trop peu de foyers prêts à les accueillir. Ne pas stériliser ses animaux c’est se rendre responsable de cette surpopulation. Certains peuvent penser que laisser leur chat ou leur chien avoir « juste une portée » n’est pas très grave, mais une seule portée peut rapidement engendrer des centaines voire des milliers d’animaux issus des générations successives qui en sont issues. Aidez à faire que chaque animal ait un foyer aimant en promouvant la stérilisation et l’adoption.

  1. Les vaches

Toute production de lait implique la cruelle exploitation du lien mère-enfant. Cela commence même avant la naissance des petits, puisque dans l’industrie laitière les vaches sont inséminées de force et à répétition dès leur jeune âge afin de donner naissance à un veau et de produire du lait. Les veaux nouveau-nés sont souvent arrachés à leur mère peu après leur naissance afin que le lait qui était destiné à les nourrir puisse être consommé par les humains. Les vaches, tout comme les humains et les autres mammifères, produisent du lait pour nourrir leurs bébés, et le fait d’être séparés cause du chagrin et de l’angoisse à la fois à la mère et au veau. Les mères vaches désemparées pleurent souvent leurs bébés perdus. Le meilleur moyen d’aider les animaux maltraitées par l’industrie laitière est de remplir votre réfrigérateur de délicieux produits végans.

  1. Les phoques

Après avoir cherché leur nourriture, les mamans phoques doivent retrouver rapidement leurs petits dans une foule de centaines – voire de milliers – de phoques. La mère et le petit dépendent donc de leur étrange pouvoir de reconnaissance vocale pour se retrouver. Mais ils ne pourront jamais être réunis si l’un d’entre eux est tué lors du cruel massacre annuel des phoques à des fins commerciales. Demandez au Canada de mettre fin à ce massacre.

  1. Les ourses

Une maman ours noir noue un lien étroit avec ses petits qui restent à ses côtés jusqu’à l’âge d’un an et demi environ. Chaque année, des milliers de ces animaux sont tués par l’industrie de la fourrure. Dans certaines provinces canadiennes, il n’y a même aucune restriction sur l’abattage de mères qui ont des oursons et allaitent encore, ce qui entraîne la mort de familles entières car les petits orphelins ne survivent pas sans leur mère. Au lieu de soutenir le massacre honteux d’ours noirs pour les bonnets de cérémonie de la garde de la reine, le Royaume-Uni devrait donner l’exemple de la compassion – pressez les autorités de passer à la fausse fourrure, luxueuse et innovante.

  1. Les crocodiles

Les crocodiles sont des êtres sensibles et intelligents, qui sont capables d’utiliser des outils et de coopérer au sein d’un groupe. Dans la nature, les mères prennent soin de leurs œufs et protègent leurs petits jusqu’à l’âge de 3 ans – ce qu’elles ne peuvent pas faire dans les élevages pour les peaux exotiques, où les œufs sont placés dans des incubateurs. Enfermer et tuer des animaux pour prendre leur peau afin de fabriquer des accessoires de mode est cruel et dépassé. Pressez Hermès de cesser d’utiliser de la peau de crocodile et d’alligator.

    1. Les autruches

Les autruches sont des oiseaux fascinants et intelligents. Le mâle et la femelle partagent la garde des œufs : la mère dont le plumage lui permet de se camoufler couve les œufs durant la journée tandis que le père dont le plumage est sombre prend le tour de nuit. Dans la nature, ils s’occupent de leurs petits jusqu’à l’âge de 3 ans – mais dans les élevages intensifs cela ne leur est pas permis. L’industrie des plumes et des peaux exotiques les prive de tout ce qui est naturel pour eux et leur vie n’est qu’une longue et pénible attente avant un abattage terrifiant et douloureux à l’âge d’un an à peine. Les plumes, dont certaines sont arrachées de la peau des autruches alors qu’elles sont pleinement conscientes, sont utilisées dans des costumes du Moulin Rouge et de festivals comme le carnaval de Rio, ainsi que dans la confection de plumeaux, de boas et d’accessoires. N’achetez rien qui soit réalisé avec des plumes et appelez les marques à ne pas utiliser le cuir d’autruche.