Nîmes : Richard Orlinski appelle à l’abolition de la corrida dans une campagne mobile pour PETA
À l’occasion de l’ouverture de la Feria de Pentecôte dans les arènes nîmoises, Richard Orlinski s’associe à PETA dans une nouvelle campagne mobile qui interpelle le public avec le message suivant : « Abolissons la corrida ».
On y découvre l’artiste brandissant son pinceau face à une sculpture de taureau en origami, signature de son style, mise en contraste avec une scène violente : un matador s’apprêtant à poignarder un taureau à terre, exténué et ensanglanté. Deux messages accompagnent ces images fortes : « Ça, c’est de l’art » et « Ça, c’est de la torture ». Contrairement aux œuvres puissantes de Richard Orlinski, la corrida ne relève ni de l’esthétique ni de l’art. Cette campagne fait écho à celle du cycliste Thibaut Pinot, également engagé avec PETA, dévoilée lors du Tour de France.

Mariko KIEFFER

Mariko KIEFFER
La campagne déambule aux abords des arènes de Nîmes au moment de la Feria des enfants, ce mercredi 4 juin. Elle souligne que contrairement aux superbes créations de Richard Orlinski, la corrida n’a rien de beau ni d’artistique, et que mieux vaut exposer les enfants à des œuvres d’art qu’à la cruauté des corridas.
« Sculpter un animal, c’est lui rendre hommage, le pourchasser avec une lame puis le mettre à mort dans la terreur et l’agonie, c’est un bain de sang lamentable et révoltant, » déclare Richard Orlinski. « On ne peut plus permettre aux sadiques qui organisent et défendent ces spectacles de les qualifier ‘d’art’’ alors que des êtres sensibles et innocents y sont torturés – abolissons la corrida en France ! »
Richard Orlinski a par le passé refusé d’exposer dans des villes taurines, dont Nîmes, par opposition à la corrida.
La corrida est un bain de sang
Lors d’une corrida, plusieurs taureaux terrifiés sont torturés les uns après les autres dans une arène. Sans possibilité de s’échapper, chaque animal est tourmenté et poursuivi à cheval et des individus lui plantent des piques et des banderilles dans le dos et dans la nuque. Lorsqu’il est exténué par la perte de sang et qu’il peine à respirer et à se tenir debout, le matador tente de l’achever avec une épée. Mais il n’est pas rare qu’il manque sa cible et que son arme transperce les poumons du taureau au lieu de son cœur, laissant ce dernier mourir noyé dans son propre sang. Souvent, lorsque c’est la moelle épinière qui est atteinte, les animaux sont encore conscients lorsque leurs oreilles et leur queue sont tranchées et brandies en tant que « trophées » avant qu’ils soient traînés par des chaînes hors de l’arène.
Chaque taureau est un individu sensible capable de ressentir la peur et la douleur, et qui tient à sa vie comme nous tenons à la nôtre. Ces êtres sensibles subissent terreur, agonie et confusion, ignorant pourquoi on les soumet à un tel supplice sans aucune issue. Aucune exception juridique, et encore moins pour un divertissement, ne devrait permettre la mise en scène de la torture d’un être sentient.
Passez à l’action dès maintenant pour abolir la corrida
En France, 75 % de la population française souhaite l’interdiction de ces spectacles meurtriers. Refusez toujours de participer à un événement qui fait intervenir la cruauté envers un animal comme les corridas et contactez les maires des villes taurines de France pour leur demander d’agir avec compassion pour les animaux en y prohibant la tauromachie :