« STOP à la fourrure » : des militantes de PETA mènent une action ensanglantée devant le Printemps de Lyon
Ce jeudi, les Lyonnaises et Lyonnais flânant devant le Printemps, rue de la République, ont été témoins d’une action militante choc dénonçant la vente de fourrure par le grand magasin. Vêtue d’un imposant manteau de fourrure dégoulinant de « sang », une activiste de PETA tenait entre ses mains la « dépouille ensanglantée » d’un renard victime de l’industrie de la mode, tué pour sa peau. À ses côtés, deux autres militantes brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Printemps : STOP à la fourrure » et « MORT à vendre ». Par cette action, PETA entendait sensibiliser la clientèle et exhorter l’enseigne à bannir définitivement les articles en fourrure de ses rayons, comme le lui demande la campagne de PETA.
Malgré les nombreuses sollicitations de PETA, Printemps persiste à proposer des marques intégrant de la fourrure dans leurs collections, et ce en dépit des révélations répétées de l’association sur les souffrances infligées aux renards, aux lapins, aux chinchillas, aux coyotes, aux ratons laveurs, ainsi qu’aux chats et chiens, dont la fourrure est exploitée pour la mode.
Printemps à la traîne sur l’éthique
Alors que de nombreuses entreprises et marques ont déjà pris la décision d’arrêter la fourrure animale, Printemps continue d’en vendre, en contradiction avec les valeurs que le groupe prétend défendre. En effet, l’entreprise affirme vouloir assumer la responsabilité de son rôle vis-à-vis de la société et de l’environnement. Elle continue cependant de vendre des articles en fourrure volée à des animaux torturés.
Malgré la sensibilisation croissante du public et les engagements de nombreuses grandes enseignes, le groupe reste à la traîne. Face à cette inertie, une question demeure : quand Printemps prendra-t-il enfin ses responsabilités en tournant définitivement le dos à la fourrure animale ?
L’industrie de la fourrure : une cruauté interdite en France
Des enquêtes sur l’industrie de la fourrure ont révélé que des animaux étaient confinés à l’étroit dans des cages grillagées, insalubres et sans aucun aménagement. Beaucoup souffrent de graves blessures non traitées, et le stress de la captivité pousse parfois les animaux à l’automutilation. Après une vie de calvaire, ils sont généralement tués par gazage, empoisonnement, électrocution ou noyade. Cette industrie est si cruelle qu’elle est interdite en France.
Agissez pour les animaux victimes de cette horrible industrie
Des centaines d’autres entreprises ont déjà arrêté la fourrure, y compris des grands magasins partout dans le monde comme Selfridges, Holt Renfrew, Harvey Nichols, Max Mara, Saks Fifth Avenue, David Jones, Neiman Marcus et bien d’autres. En tant qu’enseigne qui valorise son attitude pionnière, il est grand temps que Printemps se mette à la page, et PETA demande à toute personne choquée par la décision du groupe de continuer à vendre de la fourrure de l’interpeller via sa pétition en ligne.
PETA et d’autres activistes mettent pression sur le groupe Printemps depuis plusieurs mois, par le biais notamment de perturbations à l’intérieur des grands magasins à Paris en début d’année et à New York lors de l’ouverture d’une nouvelle entité le mois dernier.