Un maire s’engage railleusement à protéger les animaux – PETA le prend au mot

Posté le par Cyril E

En se moquant d’une militante, cet élu ne croyait pas si bien dire. Lorsqu’une résidente de Nant, une petite commune de l’Aveyron, a écrit à son maire, Monsieur Richard Fiol, lui demandant d’interdire la présence des cirques avec animaux sur le territoire de sa commune, elle a reçu une réponse pour le moins surprenante de l’élu. Celui-ci a ignoré sa demande, banalisant la souffrance des animaux et l’informant de manière railleuse que la commune envisagerait également d’interdir également de tenir « les chiens en laisse », de « tuer les escargots, limaces et chenilles » et de « monter sur les chevaux » parmi d’autres suggestions.

Le prenant au pied de la lettre, PETA a décidé d’écrire à Monsieur Richard Fiol lui demandant de faire passer certaines des mesures énumérées dans son courrier, dont la fin de la chasse, des charrettes tirées par des chevaux et des boucheries.

« Alors que certains esprits chagrins voient dans votre réponse une moquerie indigne et empreinte d’ignorance, nous avons choisi de vous prendre au mot et d’apporter notre soutien à la plupart des mesures que vous comptez faire voter. » a écrit l’association.

« Dans votre réponse, vous indiquez vouloir interdire l’enfermement des « oiseaux en cage », les « tapettes à souris qui font mourir ses [sic] adorables animaux domestiques dans d’affreuses douleurs », mais aussi le fait « d’atteler des chevaux à des charrettes », la « chasse et la pêche » et même « les boucheries ». Ces mesures progressistes permettraient en effet de protéger les animaux de souffrances aussi immenses qu’inutiles et nous sommes ravis d’apprendre que vous comptez jouer pleinement votre rôle d’élu. »

De manière plus réaliste, PETA demande à Monsieur Fiol de « prendre la décision d’interdire la venue des cirques qui détiennent et exploitent des animaux. »

PETA rappelle que les cirques sont par essence incompatibles avec la satisfaction des besoins les plus élémentaires des animaux. Dans les cirques, les animaux sont enfermés 90 % du temps, souffrent d’une frustration et d’une détresse profondes et sont forcés de faire des tours contraires à leur nature et à leurs besoins. Comme un animal ne va pas naturellement sur un tabouret ou dans un cerceau en flammes, les dresseurs ont recours à des pratiques violentes.

Agissez pour les animaux dans les cirques 

Près de soixante communes françaises ont déjà pris un arrêté interdisant la venue de cirques avec animaux sauvages sur leur territoire et PETA invite toutes les personnes s’opposant à la souffrance de ces êtres sensibles à contacter leurs élus locaux à ce sujet.