Comment agir contre le foie gras auprès des municipalités
La cruauté est inhérente à la production de foie gras. Pour le produire, des oies et des canards passent les dernières semaines de leur vie à être gavés : des éleveurs enfoncent de longs tuyaux en métal le long de leur gorge afin de déverser directement dans leur estomac une grande quantité de céréales avec une pompe. Le procédé est répété plusieurs fois par jour, et leurs foies enflent jusqu’à atteindre 10 fois leur taille normale.
La majorité des oiseaux sont prisonniers de minuscules cages ou d’enclos, couverts de saleté ou de vomi. Rendus malades, ils sont affaiblis et peinent à respirer, leurs poumons comprimés par leur foie distendu. Lorsque celui-ci est devenu suffisamment gros, les animaux sont abattus et leur organe engraissé, le « foie gras », est vendu et étalé sur des toasts. Pourtant, le gavage est si cruel que de nombreux pays l’interdisent et l’Union européenne s’est aussi opposée à cette pratique dès 1998 par une directive.
La France est le premier producteur et consommateur mondial de foie gras, mais les temps changent. De plus en plus de personnes bienveillantes refusent de consommer ce produit cruel, des chefs retirent le foie gras de leurs menus et des alternatives végétales sont fabriquées par des entreprises françaises.
Aussi, des municipalités ne servent plus ce produit issu de la souffrance animale lors des manifestations et cérémonies officielles, comme c’est le cas pour Villeurbanne, Grenoble, Lyon, Strasbourg, Besançon, Rennes, Poitiers, Annecy, Tours et Rouen. PETA a écrit à d’autres mairies pour les encourager à suivre cet exemple et à soutenir les entreprises françaises éthiques qui fabriquent des produits végans innovants qui ne font pas de mal aux animaux. Agissez-vous aussi pour les oies et les canards en écrivant à votre maire.
En quelques clics, envoyez un message à votre mairie afin qu’elle aussi s’engage à ne plus servir de foie gras, produit issu de la souffrance d’oies et de canards innocents.
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Merci pour vos actions au niveau local afin de faire régresser la souffrance animale en France.