Cruauté Assurée

À quoi ressemble la vie des animaux dans les élevages de fourrure des pays prétendant avoir les plus hautes normes de bien-être animal au monde ?

 

Pour le savoir, regardez notre vidéo.

Voici la vidéo que l’industrie de la fourrure ne veut pas que vous voyiez.

Les images que vous venez de voir ont été tournées dans huit des plus grands pays occidentaux producteurs de fourrure : France, Danemark, Finlande, Pays-Bas, Norvège, Pologne, Suède et aux États-Unis.

Tout ce qui est fabriqué en fourrure dans ces pays est éligible pour porter le label « Origin Assured » (Origine Assurée) délivré par la Fédération internationale de fourrure, qui est censé garantir que les animaux qui ont été tués pour fabriquer le produit ont été traités humainement.

Comme vous venez de le voir, le label ne garantit rien de cela.

Dans les pays du label « Origin Assured », les animaux dans les élevages souffrent de négligences, de faim et de soif, et ont souvent des plaies saignantes non traitées. Beaucoup d’animaux deviennent fous à cause de l’enfermement, et certains en arrivent à s’automutiler et au cannibalisme. Des animaux morts sont abandonnés à leur putréfaction, souvent dans des cages près des membres de leur famille.

À la fin de ce supplice, les animaux sont tués, habituellement des manières les plus insoutenables, y compris dans de nombreux cas par électrocution anale ou vaginale.

La fourrure produite dans les élevages de fourrure de 29 pays peut potentiellement porter le label « Origin Assured » juste parce qu’ils ont des normes environnementales, des lois sur le bien-être animal, et/ou les meilleures pratiques de conduite sur le papier. Mais la question de savoir si ces normes sont solides ou renforcées n’est pas posée.

En réalité, ce label ne veut rien dire.

Il n’y a qu’une seule chose dont vous pouvez être sûr lorsque vous achetez de la fourrure : les animaux ont été tués violemment pour leur peau, souvent après une vie d’intenses souffrances.

  • Suède

    Djurrättsalliansen a visité 20 pour cent des élevages de visons en Suède en 2010. Il a documenté des visons, dont beaucoup avaient des plaies ouvertes, entassés dans de petites cages grillagées. Certains en arrivaient au cannibalisme à cause du stress et de l’enfermement à l’étroit. Les autorités suédoises ont condamné cette cruauté mais lorsque Djurrättsalliansen est retrouné dans ces élevages en 2014, rien n’avait changé. En savoir plus.

  • Finlande

    Oikeutta Eläimille a filmé ces images dans plus de 30 élevages de fourrure à travers la Finlande entre 2009 et 2012. Il a découvert que les renards et les visons souffraient d’infections non traitées, de maladies gingivales et de fractures et malformations des membres, en plus d’une détresse psychologique aggravée. Dans beaucoup des séquences, on peut entendre les animaux hurler et se jeter contre les parois grillagées de leur cage. Certains de ces élevages appartiennent à des hauts représentants de la Fédération internationale de fourrure et à Saga Furs. En savoir plus.

  • France

    Dans les images bouleversantes filmées par L214, les lapins des élevages de fourrure français sont pendus par les pattes arrière et se font égorger alors qu’ils sont encore conscients. Ils convulsent, tentant de s’échapper, tandis que leurs corps se vident de leur sang. En savoir plus.

     

     

  • Danemark

    L’enquête d’Anima dans le commerce de visons danois a révélé des animaux malades, blessés et morts dans tous les 26 élevages que le groupe a visités. Certains visons avaient d’énormes blessures de morsures non traitées, ou des pattes et oreilles arrachées durant des combats, ce qui arrive couramment lorsque ces animaux de nature solitaire sont forcés à vivre ensemble dans des cages surpeuplées. Les cadavres infestés de vers des visons morts étaient laissés à pourrir au milieu des animaux vivants. Parmi les propriétaires de ces élevages se trouvaient des hauts représentants de l’Association Européenne des éleveurs de fourrure et du Conseil de la fourrure de Copenhague. En savoir plus.

  • Norvège

    Le réseau pour la liberté animale et la Société Norvégienne de Protection de Animaux ont documenté les souffrances systématiques et largement répandues des animaux dans les élevages de fourrure norvégiens. Des milliers de photos et d’heures de séquences vidéo montrent des renards et des visons à qui il manque des membres, avec des queues rongées et de graves blessures de morsures. En savoir plus.

  • États-Unis

    Durant une enquête sur le piégeage d’animaux sauvages pour le commerce de la fourrure, Born Free USA et Respect for Animals ont documenté de nombreux exemples de cruautés, comme noyer un raton-laveur, étouffer des renards en leur écrasant la cage thoracique et utiliser des pièges à collet illégaux qui attrapent d’autres animaux « non ciblés » comme des chats domestiques et finissent par les tuer. Born Free USA estime qu’un animal sur trois piégé aux États-Unis est un animal « non ciblé », souvent un chat ou un chien qui vit dans un foyer. Les animaux qui se font piéger rongent souvent leurs propres membres pour tenter désespérément de s’en échapper.

  • Pays-Bas

    En 2013, 269life Netherlands a levé le voile sur les conditions insoutenables des élevages de visons, avec des animaux terrorisés entassés dans des cages crasseuses, poussiéreuses et recouvertes de selles, empilées les unes sur les autres dans des hangars putrides. En savoir plus.

  • Pologne

    Otwarte Klatki a enquêté dans cinq élevages de fourrure polonais qui logent des renards et des ratons-laveurs. Ils ont relevé des infractions apparentes des lois de protection animale basiques, telles que lorsque les éleveurs privaient apparemment de soins vétérinaires des animaux qui de toute évidence étaient malades et souffrants, les animaux morts étaient laissés à pourrir sous les cages, des renards avaient de sévères blessures et il y avait du cannibalisme chez les petits renards.En savoir plus.

  • Italie

    L’enquête de 18 mois d’Essere Animali dans des élevages de visons italiens a révélé des animaux vivant dans de minuscules cages métalliques sans aucun accès à l’herbe ni à l’eau. Dans certaines cages il y avait des visons morts ou gravement blessés, et le stress de l’emprisonnement a conduit une grande partie des visons survivants aux comportements agressifs et à l’automutilation. Les animaux ont été tués dans des chambres à gaz avant de se faire dépecer. En savoir plus.

Agissez

Faites pression sur les ministres français de l’Agriculture et de la Transition écologique et solidaire afin qu’ils mettent fin au cauchemar des animaux enfermés et tués pour leur fourrure en France.