54 militants « meurent » dans une « scène de crime » géante en amont de Fêtes de Pampelune

Le 5 juillet 2019

DES MILITANTS INSTALLENT UNE « SCÈNE DE CRIME » GÉANTE EN AMONT DES FÊTES DE PAMPELUNE

L’action de PETA condamne la torture et le massacre des taureaux, qui a lieu chaque année dans la ville

Aujourd’hui, une cinquantaine de sympathisants de PETA et du groupe espagnol de protection animale AnimaNaturalis, ont organisé une « scène de crime » géante sur la Plaza Consistorial de Pampelune, en Espagne. Les militants – originaires du monde entier – gisaient au sol, pratiquement nus, dans des silhouettes de taureaux, pour rappeler aux spectateurs que ces animaux sont faits de chair, de sang et d’os, et qu’ils ressentent la peur et la douleur, tout comme nous. La scène, délimitée par un ruban jaune de sécurité, était accompagnée de pancartes expliquant que les corps représentent : « Les taureaux tués à Pampelune. ».

L’événement a pris place la veille du premier jour des Fêtes de Pampelune, spectacle tristement célèbre d’encierros (ou courses de taureaux), au cours duquel des taureaux terrifiés sont pourchassés dans les rues de la ville jusqu’à l’arène, où ils sont torturés à mort.

Des images de l’action sont disponibles ici [crédit photo Esa Ennelin], ainsi qu’ici, ici et ici [crédit photo PETA].

« En 2019 il est impensable que des êtres vivants et sensibles continuent d’être poignardés à mort pour le divertissement morbide d’une foule agitée et bruyante », déclare Marie-Morgane Jeanneau, porte-parole de PETA France. « C’est avec dégoût que nous constatons à PETA – et partout dans le monde – que la ville de Pampelune continue de ternir son image au travers de ce spectacle archaïque et sanglant, qui n’a aujourd’hui pas lieu d’être. »

Plus de 125 villes et communes en Espagne se sont positionnées contre la tauromachie, mais à Pampelune, des taureaux sont terrorisés et forcés de courir dans les rues étroites de la ville, où ils glissent et trébuchent, en direction de la mort violente que leur réserve l’arène. Là, des hommes narguent, épuisent et poignardent chaque taureau avec une lance et des banderilles, jusqu’à ce qu’il s’écroule, affaiblit par une perte de sang importante. Ensuite, le matador transperce l’animal à bout de forces à l’épée, et si le taureau ne meurt pas sur le coup, d’autres instruments sont utilisés pour lui sectionner la moelle épinière. De nombreux taureaux sont paralysés mais encore conscients lorsque leurs oreilles ou leur queue sont coupées et offertes au matador en guise de trophées.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos divertissements », s’oppose au spécisme, idéologie qui postule une supériorité des humains sur les animaux pour justifier leur maltraitance. Pour en savoir plus, rendez-vous sur PETAFrance.com.

 

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