Action anti-corrida : un ultra-marathonien court 48 km en forme de taureau à Bayonne

Le 29 juillet 2020

Action anti-corrida : un ultra-marathonien court 48 km en forme de taureau à Bayonne

Au travers de cette action avec PETA, Régis Dinand-Mangeot rend hommage aux 48 taureaux tués chaque année dans des corridas à Bayonne, et appelle à mettre fin aux sanglantes corridas

Bayonne – En ce qui aurait dû être le premier jour des fêtes de Bayonne, annulées cette année à cause du contexte sanitaire, Régis Dinand-Mangeot, coureur ultra-endurant et militant de PETA, a accompli une course de 48 km, pour les 48 taureaux qui auraient été massacrés à l’arme blanche lors de corridas à Bayonne cette année. Le parcours – qui a débuté et s’est terminé devant les arènes de la ville – a pris la forme d’une tête de taureau, en hommage aux victimes de la tauromachie.

Des images du coureur aux arènes de Bayonne sont disponibles ici et ici, et des captures d’écran montrant le tracé sont disponibles ici et ici.

« La corrida est tout sauf un sport. C’est un « spectacle » macabre qui repose sur la torture et la mise à mort d’un être terrifié. » explique l’athlète. « Ma performance sportive vise à sensibiliser au sort de ces animaux, et à appeler à ce que l’annulation des corridas cet été à Bayonne devienne chose permanente. La ville ne peut plus laisser courir cette problématique : la tauromachie n’a pas sa place dans une société civilisée ».

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos divertissements », et qui s’oppose au spécisme – idéologie postulant une prétendue supériorité de l’humain sur les autres animaux – rappelle que chaque taureau est un individu sensible, sociable et intelligent, qui ressent la peur et la douleur et tient à sa vie comme nous tenons à la nôtre. Malgré cela ils sont torturés et violemment tués pour « divertir » des spectateurs de moins en moins nombreux. Lors d’une corrida, plusieurs taureaux terrifiés sont torturés les uns après les autres. Ils sont tourmentés et poursuivis à cheval et se font planter des piques et des banderilles dans le dos et le cou. Lorsqu’ils sont affaiblis par leurs hémorragies, le matador tente de les achever mais il n’est pas rare que les taureaux meurent noyés dans leur propre sang quand le matador rate sa cible et que l’épée transperce les poumons au lieu du cœur. Souvent, lorsque c’est la moelle épinière qui est atteinte, les animaux traînés par des chaînes hors de l’arène sont paralysés mais toujours conscients.

L’association appelle à reléguer la boucherie en plein air qu’est la corrida aux sombres pages du passé et encourage celles et ceux qui s’opposent à cette « tradition » barbare à écrire aux maires des villes taurines, pour leur exprimer la forte opposition qu’il y a aujourd’hui à la corrida. En effet, 75 % de la population est favorable à l’interdiction des corridas en France.

Pour plus d’informations sur les campagnes de PETA, rendez-vous sur PETAFrance.com.

 

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