Angers appelée à proscrire les pubs pour la viande à l’instar de sa ville jumelle néerlandaise 

Angers appelée à proscrire les pubs pour la viande à l’instar de sa ville jumelle néerlandaise 

PETA a écrit au maire de la ville, lui demandant de prendre un engagement en faveur du climat, de la santé humaine et des animaux

Angers – Alors que la ville de Haarlem aux Pays-Bas, qui est jumelée avec Angers, fait la une des journaux après avoir décidé d’interdire les publicités sur la viande pour lutter contre le changement climatique, PETA appelle Angers – qui se vante de sa spécialisation dans le domaine du végétal – à suivre cette excellente initiative, adoptée à cause du lien étroit entre l’élevage et les pires conséquences du réchauffement de la planète.

Dans une lettre envoyée aujourd’hui au maire d’Angers, Monsieur Jean-Marc Verchère, l’association souligne que « les publicités pour le tabac sont aujourd’hui interdites car il est indéniablement irresponsable de promouvoir des produits aussi nocifs, mais rappelons que la viande est elle-même extrêmement néfaste, non seulement pour la planète mais aussi pour la santé des consommateurs, ainsi que les milliards d’animaux sensibles sacrifiés à sa production. »

En pleine crise climatique, il n’a jamais été plus urgent de promouvoir, par tous les moyens, une modification de nos habitudes de consommation pour préserver l’environnement. Les différents rapports du GIEC sont formels : une réduction à grande échelle, voire un arrêt de la consommation de viande, est un des leviers les plus efficaces dans la lutte contre le dérèglement climatique, plus encore que la diminution de l’usage de la voiture ou de l’avion, car selon certaines estimations, les élevages industriels émettent plus de gaz à effet de serre que tous les moyens de transport réunis.

Selon les Nations unies, un passage mondial à une alimentation végane est nécessaire pour combattre les pires effets de la catastrophe climatique, car l’élevage est à lui seul responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre et de 65 % de la déforestation en Amazonie. Et en plus de réduire de 73 % l’empreinte carbone liée à l’alimentation, manger végan épargne à près de 200 animaux par an une vie de misère et une mise à mort violente.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour notre nourriture », s’oppose au spécisme, l’idéologie postulant une fausse supériorité de l’humain sur les autres animaux et propose gratuitement son « Guide du végan en herbe » à celles et ceux souhaitant préserver la planète à chaque repas. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur Facebook, Twitter ou Instagram.

Contact :

Anissa Putois ; [email protected]

 

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