Après la fourrure, PETA cible la laine, le mohair, le cachemire, l’alpaga, la soie, le cuir et le duvet

Après la fourrure, PETA cible la laine, le mohair, le cachemire, l’alpaga, la soie, le cuir et le duvet

PETA a lancé une campagne mondiale contre les marques Urban Outfitters, Anthropologie et Free People, les appelant à se défaire de plusieurs matières impliquant de la maltraitance animale

PETA et ses affiliées ont lancé une campagne internationale contre Urban Outfitters, Inc et ses filiales, dont Urban Outfitters, Anthropologie et Free People, pour demander au groupe de cesser de vendre des articles en laine, mohair, cachemire, alpaga, cuir, duvet et soie. S’appuyant sur de nombreuses enquêtes, l’association rappelle que chacune de ces matières est le produit d’une extrême violence et de pratiques cruelles et terrifiantes sur des êtres sensibles.

Dans plusieurs villes dans le monde, dont Paris, Londres, Dublin, Milan et Philadelphie), des manifestants et des « animaux » (notamment des moutons, vaches, chèvres et alpagas) ont diffusé des cris d’animaux maltraités pour leur peau. Leurs pancartes montraient les visages terrifiés d’animaux exploités et on pouvait y lire « Urban Outfitters : les animaux ne sont pas des vêtements » et « Voici le visage de la laine/du cachemire/de l’alpaga… ».

En avril, PETA États-Unis est devenu actionnaire de la société afin de la pousser à adopter davantage de politiques respectueuses des animaux (Urban Outfitters ne vend déjà plus de fourrure depuis 2009, après avoir été contacté par l’association).

« Les marques d’Urban Outfitters souhaitent attirer les jeunes consommateurs qui sont aujourd’hui soucieux de l’éthique, mais vendre la peau, les poils et les plumes d’animaux tourmentés ne les mènera nulle part », déclare Mathilde Dorbessan, chargée des relations avec les entreprises pour PETA. « Toute matière volée à un animal est le produit d’une terrible souffrance, et PETA appelle Urban Outfitters à être fidèle à ses engagements en matière de durabilité et de normes éthiques en vendant uniquement des articles en matières véganes, respectueuses des animaux, que la marque utilise déjà pour la confection de nombreux vêtements. »

PETA et ses affiliées ont publié des dizaines de vidéos révélant que lors de la tonte, des ouvriers frappent, donnent des coups de pied et mutilent des moutons et des alpagas pour leur toison ; causent aux chèvres des plaies profondes pour obtenir le mohair et le cachemire ; brûlent, battent, donnent des chocs électriques et abattent des vaches pour fabriquer le cuir ; arrachent leurs plumes à des oies à pleine poignée pour le duvet ; et font bouillir des vers vivants pour produire de la soie.

Suivant la diffusion de la dernière enquête de PETA, la première portant sur la production de laine d’alpaga, de nombreuses marques se sont engagées à ne plus vendre cette matière, dont Esprit, Valentino, UNIQLO, Marks & Spencer, et tout récemment Next, New Look et Ted Baker.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements », s’oppose au spécisme, idéologie postulant une fausse supériorité des humains sur les autres animaux, pour justifier d’exploiter ces êtres doués de sensibilité comme s’ils étaient de simples marchandises.. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com.

 

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