Béziers : une mise en scène ensanglantée inspirée de Delacroix appelle à abolir la corrida

Le 13 juillet 2023

Béziers : une mise en scène ensanglantée inspirée de Delacroix appelle à abolir la corrida

Béziers – Aujourd’hui, à la veille de la fête nationale, PETA et le COLBAC ont fait prendre vie devant les arènes de la ville, à la célèbre œuvre d’Eugène Delacroix, « La Liberté guidant le peuple », revisitée pour appeler à abolir la corrida et libérer les taureaux de ces pratiques infâmes. Portant la voix des 74 % de Français qui sont favorables à l’interdiction de la tauromachie, une influenceuse marseillaise a pris la place de la Liberté, brandissant le drapeau français sur lequel on pouvait lire « Liberté pour les taureaux ! Abolissons la corrida » et était entourée de « taureaux morts » gisant ensanglantés à ses pieds.

Des photos de l’action sont disponibles ici, ici [crédit @augustindu34], ici et ici[crédit PETA].

« Notre fête nationale est l’occasion de remettre en question pourquoi la corrida, activité cruelle et sanglante qui entache l’image de la France, est encore autorisée dans certains départements, alors même qu’elle va à l’encontre de nos lois de protection animale, » déclare Chloé Tesla, influenceuse engagée. « Il est grand temps de donner leur Liberté aux taureaux, qui méritent une Égalité de considération, et de faire preuve de Fraternité envers ces individus sensibles qui tiennent à leur vie comme nous tenons à la nôtre. »

Lors d’une corrida, plusieurs taureaux – chacun un individu sensible capable de ressentir la peur et la douleur – sont torturés les uns après les autres, en proie à la terreur, à l’agonie et à la confusion d’être soumis à une torture sans raison et sans aucune échappatoire. Ils sont tourmentés et poursuivis à cheval et se font planter des piques et des banderilles dans le dos et dans la nuque. Lorsqu’ils ont perdu tant de sang qu’ils se retrouvent à terre, le matador (« tueur » en espagnol) tente de les achever. Mais il n’est pas rare que les taureaux meurent noyés dans leur propre sang quand il rate sa cible et que l’épée transperce les poumons au lieu du cœur. Souvent, lorsque c’est la moelle épinière qui est atteinte, les animaux traînés par des chaînes hors de l’arène sont paralysés mais toujours conscients.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos divertissements », et qui s’oppose au spécisme, idéologie postulant une fausse supériorité de l’humain sur les autres animaux pour justifier leur exploitation, encourage celles et ceux qui s’y opposent à contacter les villes françaises qui continuent d’autoriser ces pratiques atroces. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur Facebook, Twitter ou Instagram.

Contact :

Anissa Putois ; [email protected]

 

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