Canada Goose modifie son marketing après une plainte de PETA États-Unis

Le 2 août 2019

CANADA GOOSE MODIFIE SON MARKETING APRÈS UNE PLAINTE DE PETA ÉTATS-UNIS

La marque ne déclare plus que ses standards « assurent » que ses fournisseurs ne maltraitent pas les animaux

Toronto – La Federal Trade Commission (FTC) des États-Unis a appris à PETA États-Unis qu’une plainte de la part de l’association portant sur les pratiques publicitaires de Canada Goose, la marque a cessé de prétendre que ses standards « assurent » que ses fournisseurs ne maltraitent pas les animaux. Peu après que ces changements aient été pris en compte, les actions de l’entreprise ont enregistré une baisse de 4.7%.

L’entreprise a également retiré de son site sa vidéo de « traçabilité du duvet », où figurait un ancien fournisseur de duvet dont les employés ont été vu dans une vidéo diffusée par PETA rassemblant les oies en tas (entraînant la suffocation pour certaines), marchant sur les oiseaux paniqués, les soulevant par le cou et les entassant dans des cages de transport.

« Canada Goose n’a aucun droit à prétendre à des pratiques transparentes tout en cachant à ses clients que ses normes sont si laxistes que l’entreprise permet à des coyotes souffrant de fractures et de blessures de languir dans des pièges pendant plusieurs jours avant de se faire abattre par les trappeurs », explique Mathilde Dorbessan, porte-parole de PETA France. « PETA appelle les consommateurs à regarder au-delà des revendications de prétendue éthique de Canada Goose et de voir la cruauté qui se cache dans chaque parka. »

Les coyotes piégés pour la garniture en fourrure des vêtements Canada Goose peuvent légalement souffrir d’une fracture à la patte, d’entailles profondes et d’hémorragies dans les pièges pendant une période pouvant atteindre 72 heures avant le retour du trappeur – et ces pratiques ne contreviennent pas aux normes de piégeage de l’entreprise. Ensuite, les trappeurs peuvent matraquer les animaux à mort, ou les abattre au fusil. Des mères piégées et tentant désespérément de rejoindre leur petits (qui mourront de faim sans elle) ont même essayé de se ronger leurs propres membres pour s’échapper.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements » s’oppose au spécisme, une idéologie qui postule la supériorité de l’humain sur les autres animaux afin de justifier de les traiter comme s’ils n’étaient que des marchandises. Pour plus d’informations rendez-vous sur PETAFrance.com.

 

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