Clermont-Ferrand : un « chatonnier » vend des « chats morts » sur un étal pour soulever l’hypocrisie de manger des poissons

Le 30 août 2024

Clermont-Ferrand : un « chatonnier » vend des « chats morts » sur un étal pour soulever l’hypocrisie de manger des poissons

L’action choc pour la Journée mondiale pour la fin du spécisme pose la question suivante : manger un chat ou un poisson, quelle différence ? L’association vise ainsi à promouvoir une alimentation végane

Clermont-Ferrand – En amont de la Journée mondiale pour la fin du spécisme, les Clermontois ont été confrontés aujourd’hui à une scène pour le moins intrigante place de la Jaude : un « chatonnier » de PETA proposait à la vente des « filets de chaton » sur glace à 5 € les deux, du « siamois fumé local » à 8 € le kilo, ainsi que du « chat tigré entier cuit » à 12 € pièce. On pouvait lire sur son étal : « Si vous ne mangeriez pas un chaton, pourquoi manger un poisson ? Mangez végan ». Il rivalisait avec les poissonniers de la ville pour appeler les passants et les passantes à considérer les poissons comme les individus intelligents et sensibles qu’ils sont – au même titre que les chats qui partagent nos foyers – et à opter plutôt pour des aliments végans.

Des photos de l’action sont disponibles iciiciiciiciiciici et ici [crédit PETA] et ici [crédit Nath B].

L’action, organisée en amont de la 10ème édition de la Journée mondiale pour la fin du spécisme ce 31 août, remet en question le spécisme, la fausse idéologie selon laquelle certaines espèces seraient moins dignes de notre considération que d’autres et qui sous-tend notre vision des autres animaux et nos choix alimentaires. Des militantes de PETA ont également distribué des tracts aux passants pour expliquer l’action et faire passer un message antispéciste.

« Les poissons abattus dans la terreur pour finir dans une assiette méritaient de vivre sans souffrance tout comme les chats qui partagent nos foyers, » déclare Natasha Garnier, porte-parole de PETA France. « La seule différence provient de notre perception spéciste qui dresse des hiérarchies arbitraires entre les espèces. Mettons fin à cette hypocrisie en devenant végan, pour qu’aucun individu ne finisse morts dans un bac à glace. »

Les poissons partagent des connaissances et ont une mémoire à long terme ainsi que des traditions culturelles. Pourtant, ils sont empalés, écrasés, étouffés ou découpés et éviscérés par milliards, souvent alors qu’ils sont entièrement conscients. En outre, 38 millions de tonnes d’autres animaux aquatiques sont capturés involontairement chaque année, ils sont rejetés dans la mer morts ou mourants. Chaque personne qui devient végane sauve la vie de près de 200 animaux (y compris les animaux aquatiques) chaque année et PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour notre nourriture », met gratuitement son « Guide du végan en herbe » à disposition pour faciliter la transition vers un mode de vie sans cruauté. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur FacebookTwitter ou Instagram.

Contact :

Anissa Putois ; [email protected]

 

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