COVID-19 chez des visons : PETA demande la fermeture urgente des fermes à fourrure

Le 30 avril 2020

COVID-19 CHEZ DES VISONS : PETA DEMANDE LA FERMETURE URGENTE DES FERMES A FOURRURE

L’association envoie une lettre à Elisabeth Borne lui demandant de faire urgemment fermer les derniers élevages français de visons pour la fourrure

Suivant la nouvelle que des visons dans des fermes à fourrure aux Pays-Bas ont été testés positifs au COVID-19, PETA a écrit à Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, l’appelant à agir urgemment pour mettre fin à l’élevage d’animaux pour la fourrure en France – une mesure qui se fait attendre depuis de longs mois.

« Cette nouvelle rappelle aux françaises et français qu’une annonce sur l’interdiction de la production de fourrure en France tarde toujours, » écrit Mimi Bekhechi, directrice des programmes internationaux de PETA. « En cette période marquée par une crise sanitaire sans précédent, il est urgent de mettre en place des changements pour éviter l’émergence de nouvelles maladies zoonotiques. »

Dans sa lettre, PETA rappelle que les élevages intensifs d’animaux sont un terreau fertile pour l’émergence de nouveaux virus. Comme pour le SRAS, les scientifiques ont conclu que le nouveau coronavirus a trouvé son origine dans un marché d’animaux vivants. Les hangars insalubres et surpeuplés dans lesquels les visons sont confinés avant d’être abattus pour leur peau posent un risque sanitaire tout aussi grave. Selon, les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis : « Environ 75 % des maladies infectieuses émergentes qui affectent les humains ont commencé en tant que maladies chez des animaux. »

Dans les élevages producteurs de fourrure, les visons sont confinés à vie dans des cages grillagées adjacentes les unes aux autres, ce qui facilite la propagation de maladies infectieuses par l’échange d’urine, d’excréments, de pus provenant de plaies infectées et de sang. Incapables d’adopter un comportement naturel, ces animaux sensibles deviennent souvent fous, et certains s’automutilent, se rongeant leurs propres membres ou queues à cause de la forte détresse psychologique et physique qu’ils subissent. Ils sont ensuite tués par des méthodes barbares : électrocution, gazage, matraquage ou se font dépecer vivants.

PETA, dont la devise dit en partie que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements » s’oppose au spécisme, idéologie qui postule une fausse supériorité des humains sur les autres animaux pour justifier leur exploitation. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com.

 

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