Des militants appellent à libérer « l’orque la plus seule au monde » après les annonces de Barbara Pompili

Des militants appellent à libérer « l’orque la plus seule au monde » après les annonces de Barbara Pompili

PETA Etats-Unis exhorte le Miami Seaquarium, qui appartient au même groupe que le Marineland d’Antibes, à libérer Lolita, prisonnière depuis plus de 50 ans

Suite à l’annonce historique en France d’une interdiction programmée de la détention de cétacés dans des delphinariums, PETA Etats-Unis a organisé une protestation et adressé une lettre à la société espagnole Parques Reunidos (qui détient le Miami Seaquarium et le Marineland d’Antibes) lui demandant d’organiser le transfert de l’orque Lolita vers un sanctuaire. Selon l’association, puisque les nouvelles mesures en France prévoient de libérer les quatre orques actuellement détenus au Marineland d’Antibes, cette compassion devrait s’étendre à Lolita, qui souffre du confinement et d’une extrême solitude depuis des décennies.


Des photos sont disponibles ici et ici.

Cela fait plus de 50 ans que Lolita est privée de tout ce qui est naturel et important pour son espèce : la possibilité de parcourir des kilomètres dans l’océan, de plonger en profondeur – notamment pour pouvoir se mettre à l’abri du soleil brûlant de Floride – ou d’établir des liens sociaux avec d’autres membres de son espèce. Hugo, une orque avec qui elle partageait son bassin, est mort après s’être cogné la tête à plusieurs reprises contre un mur en 1980. Depuis lors, Lolita fait preuve de comportements anormaux et répétitifs, signes d’une grave détresse psychologique. Peu surprenant, quand on sait que nous humains supportons très mal de nous retrouver confinés sans aucune interaction avec d’autres humains, et que les orques sont des individus doués de sensibilité, d’une grande intelligence et de capacités émotionnelles importantes.

« Aujourd’hui l’opinion publique est très manifestement opposée à la captivité des orques, et de leur exploitation pour le divertissement et le profit », déclare Mimi Bekhechi, vice-présidente des programmes internationaux de PETA. « Nous exhortons le Miami Seaquarium à faire ce qui est juste et à organiser le transfert immédiat de Lolita vers un sanctuaire, où elle pourra enfin jouir d’un semblant de la vie qu’elle mérite. »

En pleine mer, les orques et autres dauphins vivent dans de grands groupes sociaux complexes et nagent quotidiennement sur de grandes distances, mais en captivité, ils n’ont d’autre choix que de nager en rond dans de minuscules bassins et sont contraints à exécuter des numéros qui n’ont aucun sens pour eux. La plupart meurent bien plus tôt que leur espérance de vie naturelle et souffrent de problèmes de santé pénibles causés par leurs conditions de vie inadéquates.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et que nous n’avons pas à les utiliser pour nos divertissements », s’oppose au spécisme, idéologie postulant une fausse supériorité des humains sur les autres animaux. Pour davantage d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com.

 

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