Des « poissons d’avril » meurent dans un filet pour rappeler que la cruauté de la pêche n’est pas une blague

Le 1er avril 2021

Des « poissons d’avril » meurent dans un filet pour rappeler que la cruauté de la pêche n’est pas une blague

Les poissons sont des êtres sensibles qui ressentent la peur et la douleur, rappelle PETA

Paris – En ce 1er avril, des « poissons » géants gisant dans un filet de pêche sur les quais de Seine ont mis en lumière le calvaire que subissent les êtres sensibles qui sont hameçonnés, arrachés aux fonds marins, écrasés dans d’immenses filets et éventrés à vif, tout ça pour finir dans nos assiettes. « La souffrance des poissons n’est pas une blague », « Avec la pêche, la compassion tombe à l’eau », « Vous aimeriez être hameçonnés ? » et « Devenez végan » pouvait-on lire sur des pancartes.

Michel POURNY

Des images de l’action sont disponibles ici, ici, ici, ici et ici [crédit photo Michel Pourny].

« Il est temps de prendre la souffrance des poissons tués pour la consommation au sérieux » déclare Iris Douzet, porte-parole de PETA France. « Notre appétit pour espèces marines cause des souffrances inimaginables à des milliards de poissons et de crustacés, qui sont capables de communiquer entre eux et de ressentir, comme nous, des émotions, dont la peur et la terreur d’être violemment capturés et tués. »

Parce qu’ils ne nous ressemblent pas, le supplice que subissent les poissons pêchés pour la consommation est peu pris en considération. Pourtant ces animaux sont des individus avec des personnalités bien distinctes, dotés d’impressionnantes capacités d’apprentissage, qui ont un langage, une bonne mémoire et qui font même preuve d’affection en se frottant les uns aux autres. Comme l’a écrit la biologiste Victoria Braithwaite « Il y a autant de preuves que les poissons ressentent la douleur et souffrent, qu’il y en a pour les oiseaux et les mammifères ».

Malgré cela, ils sont tués par milliards sans pitié, percés par des hameçons sur d’immenses ligne de pêche, trainés hors des profondeurs marines, écrasés les uns contre les autres et asphyxiés, avant d’être découpés sur les ponts des bateaux de pêche alors qu’ils sont encore conscients et se débattent. C’est sans parler des dauphins, tortues, requins et autres animaux capturés comme « prises accessoires » et rejetés dans l’océan morts ou mourant et des dégâts environnementaux causés par les gigantesques navires qui raclent les fonds de mer, détruisant tout sur leur passage, et les quantités de matériel de pêche abandonnés dans l’océan, qui blessent et tuent d’innombrables animaux.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour notre nourriture » incite à passer à une alimentation végane pour protéger les animaux marins et terrestres, et met gratuitement son « Guide du végan en herbe » à disposition de celles et ceux s’opposant à la souffrance animale.

Pour plus d’information, rendez-vous sur PETAFrance.com.

 

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