Enquête : les civettes souffrent toujours pour le café kopi luwak à Bali

Le 20 mars 2024

Enquête : les civettes souffrent toujours pour le café kopi luwak à Bali

PETA a diffusé une nouvelle enquête documentant comment des civettes sont toujours maltraitées pour le « café de crotte » ou kopi luwak. Les enquêteurs ont découvert que les touristes à Bali visitent souvent des plantations de café où les guides leur mentent, prétendant que les excréments utilisés pour le café proviennent d’animaux sauvages alors qu’ils proviennent en réalité de civettes en cages.

La dernière enquête de PETA Asie sur le café de civette en 2022 montrait qu’il est fabriqué en capturant des civettes dans leur habitat naturel, en les confinant dans des cages minuscules et en les nourrissant d’un régime malsain et artificiel composé de cerises de café. Le kopi luwak est fait de grains partiellement digérés extraits des excréments des animaux.

« Chaque tasse de kopi luwak représente l’enfermement, la souffrance et la misère pour des civettes sensibles qui sont probablement rendues folles et font les cent pas sans fin dans des cages sales et sans aucun aménagement, » déclare Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA pour l’Europe, l’Australie et le Royaume-Uni. « Il est temps de reléguer cette industrie cruelle aux livres d’histoire. »

Les enquêteurs ont documenté la maltraitance des civettes dans un élevage à Bali et retracé le café produit jusqu’à un café fréquenté par les touristes comme il y en a des dizaines sur l’île. Dans l’élevage, les civettes étaient enfermées dans des cages vides au sol recouvert d’excréments, de saleté et de cerises en décomposition. Elles tournaient en rond et avaient des plaies ouvertes douloureuses. Un représentant a affirmé à un enquêteur que les touristes seraient furieux s’ils connaissaient la vérité sur l’origine du kopi luwak. Lorsque les enquêteurs ont visité la plantation, un guide a menti, niant l’utilisation de civettes en captivité, même une fois confronté à la vérité.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour notre nourriture […] ni à leur faire subir la moindre autre forme de maltraitance » s’oppose au spécisme, l’idéologie postulant une fausse supériorité de l’humain sur les autres animaux. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur FacebookX (anciennement Twitter) ou Instagram.

Contact : 

Anissa Putois ; [email protected]

 

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