François Bayrou sommé d’introduire une politique végane à Pau par souci d’écologie

Le 19 septembre 2019

FRANÇOIS BAYROU SOMMÉ D’INTRODUIRE UNE POLITIQUE VÉGANE À PAU PAR SOUCI D’ÉCOLOGIE

Pour continuer dans la lignée éco-soucieuse de la ville, PETA incite Pau à ne servir que des repas végétaliens lors d’événements municipaux

Pau – La ville de François Bayrou multiplie les engagements écologiques ces derniers mois, et dans ce cadre, PETA a envoyé une lettre au maire, lui suggérant une action concrète qui contribuerait grandement à faire de la ville un exemple à suivre en matière de durabilité. L’association encourage Pau à ne servir uniquement des plats végétaliens dans les locaux du conseil municipal et lors de ses événements.

Dans sa lettre, l’association rappelle que le lien entre la consommation de viande, d’œufs et de produits laitiers et le changement climatique n’est plus à prouver. Elle souligne qu’au vu de l’engagement de Pau en matière de protection de l’environnement – nouveaux bus hydrogènes de la ville, organisation d’un grand débat sur le thème de l’écologie – la prochaine étape logique à prendre par François Bayrou pour lutter contre la crise climatique actuelle est l’instauration de repas sans produits issus de l’exploitation animale. En effet, les produits d’origine animale sont responsables de 58% des émissions de gaz à effet de serre liées à l’agro-alimentaire, et l’élevage est à l’origine de 14,5% à 18% des émissions mondiales de gaz à effet de serre émis par l’activité humaine.

« En pleine catastrophe écologique, ponctuée par les incendies ravageurs en Amazonie qui enflamment la toile ces dernières semaines, il est aujourd’hui plus urgent que jamais d’agir de manière concrète pour protéger notre planète et ses habitants », explique l’association dans sa lettre. « Nous appelons la ville de Pau à prendre la mesure qui lui permettra de réduire tangiblement son impact environnemental : ne plus servir de produits issus d’animaux dans ses locaux municipaux ni lors d’événements organisés par la ville. »

Les Nations Unies ont déclaré qu’une transition globale vers une alimentation végétale est essentielle pour atténuer les pires effets du changement climatique. Aujourd’hui, il n’y a aucune raison de continuer à soutenir la cruauté et la pollution inhérente à la production de produits d’origine animale, et PETA appelle les autorités municipales de Pau à montrer le bon exemple.

PETA – dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour notre nourriture » – rappelle qu’en France, l’élevage est responsable de 68% des émissions de méthane, gaz environ 25 fois [1] plus puissant que le dioxyde de carbone en terme de sa capacité à piéger la chaleur dans l’atmosphère. Manger végétalien permet d’émettre 2.5 fois moins de gaz à effet de serre au niveau de son alimentation que consommer des produits d’origine animale. Rappelons également qu’en France, ce sont plus d’un milliard d’animaux qui sont élevés et abattus chaque année pour la consommation, chacun d’eux un être sensible et intelligent qui voulait vivre.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com.

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Lettre de PETA à François Bayrou, Maire de Pau

À l’attention de Monsieur le Maire, François Bayrou

Mairie de Pau
Place Royale
64036 Pau Cedex

Monsieur le Maire,

Je vous écris de la part de PETA pour vous remercier de prendre la problématique essentielle qu’est l’écologie au sérieux et vous proposer une mesure qui réduirait l’impact environnemental de Pau de manière simple et concrète : ne servir uniquement des plats végétaliens dans les locaux du conseil municipal et lors de vos événements.

Le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) intitulé « Réchauffement climatique de 1,5°C » indique que des changements urgents et sans précédent sont nécessaires pour limiter les dégâts catastrophiques provoqués par le changement climatique. Au vu de l’engagement admirable de Pau en matière de protection de l’environnement – nouveaux bus hydrogènes de la ville, organisation d’un grand débat sur le thème de l’écologie – la prochaine étape logique à prendre pour lutter contre la crise climatique actuelle est l’instauration de repas sans produits issus de l’exploitation animale. En effet, le lien entre la consommation de viande, d’œufs et de lait et le changement climatique n’est plus à prouver : les produits d’origine animale sont responsables de 58% des émissions de gaz à effet de serre liées à l’agro-alimentaire, et l’élevage est à l’origine de 14,5% à 18% des émissions mondiales de gaz à effet de serre émis par l’activité humaine.

En France, l’élevage est responsable de 68% des émissions de méthane, gaz environ 25 fois plus puissant que le dioxyde de carbone en terme de sa capacité à piéger la chaleur dans l’atmosphère. Manger végétalien permet d’émettre 2.5 fois moins de gaz à effet de serre au niveau de son alimentation que consommer des produits d’origine animale.

Le GIEC, les Nations Unies et des scientifiques de premier plan appellent de toute urgence à une transition globale vers une alimentation végétale afin d’atténuer les pires effets du changement climatique. Déjà, les écoles partout en France auront bientôt l’obligation de proposer un repas végétarien par semaine aux élèves, mais il nous faut faire bien plus. En pleine catastrophe écologique, ponctuée par les incendies ravageurs en Amazonie qui enflamment la toile ces dernières semaines, il est aujourd’hui plus urgent que jamais d’agir de manière concrète pour protéger notre planète et ses habitants, c’est pourquoi nous appelons la ville de Pau à prendre la mesure qui lui permettra de réduire tangiblement son impact environnemental : ne plus servir de produits issus d’animaux dans ses locaux municipaux ni lors d’événements organisés par la ville. 

Votre municipalité a la possibilité de se positionner comme exemple à suivre en matière de durabilité grâce à l’introduction de cette politique simple et efficace. Allez-vous saisir cette occasion ?

Je vous prie de me tenir au courant de votre décision, et d’agréer, Monsieur le maire, l’expression de ma considération la plus distinguée.

Anissa Putois

PETA France