Gabriel Attal sommé d’interdire la présence d’enfants à la chasse et lors de corridas, en accord avec une déclaration de l’ONU

Le 14 février 2024

Gabriel Attal sommé d’interdire la présence d’enfants à la chasse et lors de corridas, en accord avec une déclaration de l’ONU

Suivant les résultats d’un nouveau sondage, PETA demande au nouveau Premier ministre de faire de cette problématique une priorité de son mandat pour protéger les enfants et les animaux

Paris – Selon un nouveau sondage paru cette semaine, plus de 7 Français sur 10 (73 %) regrettent que le tout récent gouvernement Attal ne s’empare pas de la problématique importante qu’est le bien-être animal. PETA a ainsi envoyé une lettre au Premier ministre Gabriel Attal, lui demandant de tenir compte d’une importante recommandation de l’ONU. L’Observation générale n° 26 publiée par le Comité des droits de l’enfant des Nations unies recommande que les enfants soient protégés contre « l’exposition à la violence, comme […] la violence infligée aux animaux », et la France ayant ratifié la Convention Internationale des droits de l’enfant (CIDE) en 1990, elle a la stricte obligation de mettre en œuvre les droits des enfants énoncés dans la convention. L’association appelle donc le Premier ministre à introduire une législation interdisant que des enfants assistent ou participent à des activités de tauromachie et de chasse, pour protéger ces êtres vulnérables, ainsi que les animaux innocents massacrés lors de ces pratiques sanglantes.

« Regarder des animaux se faire tourmenter, pourchasser, abattre avec une arme ou massacrer d’une quelconque manière est indéniablement traumatisant et peut être psychologiquement marquant pour les jeunes, dont la plupart ont une empathie naturelle pour les animaux », déclare Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA pour l’Europe. « Les animaux tués ‘pour le sport’ ou par tradition morbide ont la même capacité à ressentir la douleur et à souffrir que les chiens et les chats avec lesquels nous partageons nos foyers, et que vous et moi. »

PETA souligne que le fait d’assister à la mise à mort d’animaux à des fins de divertissement peut non seulement perturber profondément des jeunes gens impressionnables, mais aussi les désensibiliser à la souffrance animale et leur apprendre que la vie d’autrui n’a pas de valeur et qu’il est acceptable – voire agréable – d’infliger de la douleur et des tourments à autrui. L’association souligne le lien bien établi entre la cruauté envers les animaux pendant l’enfance et le comportement antisocial et violent à l’âge adulte.

« Pour aider les jeunes à s’épanouir, il est essentiel que nous prenions des mesures pour les empêcher d’assister à des actes de violence désinvolte à l’encontre d’animaux », explique Mme Bekhechi. « En protégeant de manière proactive les plus jeunes personnes du fait d’être témoins ou de participer à des actes de cruauté envers des êtres sensibles, la France honorera ses obligations au titre de la CIDE et démontrera son engagement en faveur d’une société fondée sur l’empathie et la non-violence. » conclut-elle dans sa lettre.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos divertissements », s’oppose au spécisme, idéologie postulant une fausse supériorité de l’humain sur les autres animaux pour justifier leur exploitation. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur Facebook, X (anciennement Twitter) ou Instagram.

Contact :

Anissa Putois ; [email protected]

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