Gucci, SMCP, Aigle, Balenciaga et Isabel Marant sont parmi les lauréats du prix de la mode végane 2023 de PETA

Le 21 décembre 2023

Gucci, SMCP, Aigle, Balenciaga et Isabel Marant sont parmi les lauréats du prix de la mode végane 2023 de PETA

Paris – Pour célébrer les belles avancées pour les animaux dans le monde de la mode cette année, PETA dévoile les vainqueurs de son « Prix de la mode végane 2023 », qui récompense les pionniers de l’industrie qui rendent ce secteur plus respectueux des animaux et de la planète.

Le prix de la triple avancée pour les animaux est attribué à Isabel Marant après que la maison de couture a confirmé ne plus utiliser de fourrure, d’angora ni de peaux exotiques dans ses collections. Pour son manteau fabriqué en cuir végétal LUNAFORM, Balenciaga a été récompensé du prix du meilleur produit de luxe, et c’est le groupe de mode SMCP qui a remporté le moment mode le plus marquant grâce à sa décision d’arrêter le duvet et autres plumes. Le prix de la marque la plus avant-gardiste a été décerné à Ganni pour son travail avec le fabricant de cuir végétal Ohoskin et sa collaboration avec Polybion pour créer une veste à base de bactéries. Gucci a remporté le prix du sac végan le plus tendance pour son Demetra Horsebit 1955, apprécié de Billie Eilish et fabriqué à partir de l’alternative en cuir exclusive de la marque, et le moment emblématique de la mode est évidemment lorsque Ryan Gosling – dans son rôle de Ken dans le film à succès Barbie – a déambulé dans une paire de bottes véganes de la marque française Good Guys Don’t Wear Leather.

« Des créations de luxe en cuir végan aux engagements des maisons de couture à ne plus faire usage de fourrure, d’angora ou encore de plumes, ces décisions et avancées nous montrent que la mode est réellement entrée dans son ère végane, » déclare James Fraser, chargé des relations auprès des entreprises de mode pour PETA France. « Par ces récompenses, PETA célèbre les créateurs et marques qui contribuent à mettre la cruauté au placard et à hisser la mode végane sur les podiums. »

Parmi les autres gagnants figurent MoEa, qui remporte le prix des meilleures baskets véganes pour ses créations urbaines en cuir végétal. Le prix de l’innovation de l’année a été décerné à Bananatex pour son alternative au polyester dérivée de la banane, le faux fourreur d’exception ECOPEL a remporté le prix des plumes les plus bluffantes pour le lancement de sa matière innovante qui a toute l’élégance et la légèreté des plumes d’oiseaux sans aucune souffrance, et le prix de la mode masculine revient à la marque parisienne True Tribe Paris pour ses vêtements de sport et d’extérieur, fabriqués à partir de filets de pêche et d’autres déchets plastiques. L’iconique marque Aigle reçoit le prix des meilleures doudounes sans duvet pour sa collection en glucose de maïs et polyester recyclé qui permet de rester au chaud jusqu’à -25°C, et le béret végan du fabricant Laulhère a été couronné couvre-chef de l’année. Et enfin, le dernier, et le moindre, LVMH a été nommé le scélérat de l’année pour son usage continue de peaux exotiques, obtenues au prix d’immenses souffrances, comme le révèlent les nombreuses enquêtes des entités PETA.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements » et qui s’oppose au spécisme, idéologie qui postule une fausse supériorité des humains sur les autres animaux, souligne que chaque année, plus d’un milliard d’animaux sont abattus dans l’industrie mondiale du cuir. Des crocodiles sont élevés dans des bassins surpeuplés avant d’être matraqués et dépecés, tandis que des serpents sont gonflés à mort pour les peaux exotiques. Les moutons élevés pour la laine sont souvent mutilés et violentés pendant la tonte, avant d’être tués. Les animaux prisonniers des fermes à fourrure passent leur vie entière confinés à l’étroit dans des cages grillagées insalubres avant d’être tués des manières les plus terrifiantes. Les chèvres sont violemment tondues pour le cachemire – ce qui provoque également la déforestation – et les oiseaux sont généralement plumés à vif pour le duvet.

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Contact :
Anissa Putois ; [email protected]

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