Jean Paul Gaultier, Galeries Lafayette, ASOS et la Fashion Week d’Helsinki parmi les gagnants du Prix de la mode végane 2018 de PETA

19 décembre 2018

JEAN PAUL GAULTIER, GALERIES LAFAYETTE, ASOS ET LA FASHION WEEK D’HELSINKI PARMI LES GAGNANTS DU PRIX DE LA MODE VÉGANE 2018 DE PETA

L’association récompense les marques de luxe, les jeunes créateurs et les acteurs de la mode progressistes qui ont agi positivement pour les animaux cette année

Paris – Les consommateurs continuent de se tourner vers des articles et vêtements éthiques pour lesquels aucun animal n’a été enfermé, battu, gazé, électrocuté, écorché vif ou dépecé, et l’industrie de la mode agit en conséquence. Aujourd’hui, le Prix de la mode végane de PETA célèbre les plus grands engagements, les innovations les plus impressionnantes et les marques et créateurs les plus avant-coureurs, qui ont permis de faire de 2018 une année plus respectueuse des animaux.

Le Plus grand moment de la mode de luxe revient aux grands noms qui ont abandonné la fourrure cette année, dont Jean Paul Gaultier, Versace, Burberry, Michael Kors et John Galliano, et la Fashion Week d’Helsinki est nommée Évènement de mode le plus progressiste pour sa décision de bannir le cuir de ses podiums à partir de 2019.

Après l’enquête inédite sur l’industrie du mohair diffusée par PETA, plus de 300 enseignes se sont engagées à ne plus utiliser de mohair : la Meilleure avancée éthique dans le prêt à porter de 2018. L’une d’elle, ASOS, est même allée plus loin, en se défaisant du cachemire, de la soie, du duvet et des plumes, en plus du mohair. ECOPEL reçoit le Prix de l’innovation pour sa nouvelle fausse fourrure fabriquée à partir de bouteilles en plastique recyclées, et la collection Studio Céleste des Galeries Lafayette est nommée Meilleure collection de chaussures véganes pour son offre variée de baskets, bottines et autres chaussures fabriquées sans cruauté.

« Le mode de vie végan est en plein essor, et les consommateurs jettent leur dévolu sur des articles fabriqués en accord avec leurs principes écologiques et de respect des animaux », déclare Mathilde Dorbessan, chargée de communication auprès des entreprises pour PETA France. « Les créateurs d’aujourd’hui adoptent des matières sans cruauté et les jours des marques qui continuent à traiter les animaux comme des marchandises productrices de textiles sont comptés. »

Parmi les autres gagnants du prix se trouvent les jeunes marques françaises Ashoka Paris (Meilleurs sacs végans) et Magnethik (Meilleure collection de manteaux sans laine), Alexandra K (Meilleure veste en cuir végan) et la marque de vêtements d’extérieur Napapijri (Meilleures parkas sans cruauté).

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements », rappelle qu’en plus d’être cruel, l’utilisation de peaux animales implique la pollution à grande échelle issue des élevages intensifs, ainsi que celle due à l’utilisation de produits chimiques dangereux pour notre santé et pour l’environnement. Le rapport Pulse of the Fashion Industry a révélé que trois des quatre matières les plus dommageables pour l’environnement sont d’origine animale. Le cuir – suivi de la soie – s’est avéré être la matière la plus polluante parmi les textiles, avec un impact deux fois supérieur à celui des fibres telles que l’acrylique et le polyester. Une étude de la société de recherche CE Delft a révélé que produire un vêtement en fourrure animale est 10 fois plus nocif pour l’environnement que d’en produire un en fausse fourrure.

Pour plus d’information sur les catégories du prix et pour consulter la liste complète des gagnants, rendez-vous sur PETAFrance.com.

 

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