Journée mondiale pour les animaux dans les laboratoires : des « primates » protestent contre les expériences atroces que subissent des singes

Le 24 avril 2024

Journée mondiale pour les animaux dans les laboratoires : des « primates » protestent contre les expériences atroces que subissent des singes

Aujourd’hui, en cette Journée mondiale pour les animaux dans les laboratoires, des sympathisants de PETA portant des masques de singe et brandissant des pancartes proclamant « Mettez fin aux expériences de neurosciences sur les animaux » se sont réunis à l’Institut du cerveau de Paris, à l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Ils ont protesté devant la réunion OFC (Orbitofrontal Cortex Function) 2024, un rassemblement international d’expérimentateurs sur les animaux organisé en partie par la tortionnaire de singes Elisabeth Murray, des National Institutes of Health des États-Unis.

Crédit : Cédric Deligne

Des images de l’action sont disponibles ici, ici, ici, et ici.

Les manifestants ont exposé le sort des singes détenus dans le laboratoire d’Elisabeth Murray, dont Beamish, qui y est enfermé depuis 2010. L’expérimentatrice lui a ouvert le crâne, a aspiré une partie de son cerveau et en a détruit une autre partie à l’aide de produits chimiques toxiques. Elle l’a ensuite terrifié avec des araignées et des serpents en caoutchouc d’apparence réaliste. Maintenu à l’isolement, Beamish a subi une perte de poils importante (un indicateur de stress psychologique extrême) et a été documenté en train de tourner frénétiquement en rond dans sa cage et assis affaissé, complètement vaincu. Des dizaines d’autres singes ont subi le même sort.

Beamish. Crédit : PETA États-Unis

« Les singes au cerveau endommagé exploités par Elisabeth Murray tournent en rond dans des cages d’acier et sans aucun aménagement jour après jour, et pas un seul traitement pour les humains n’a résulté de ce tourment », déclare Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA pour l’Europe. « PETA l’exhorte, ainsi que tous les autres expérimentateurs qui utilisent des animaux pour d’horribles expériences sur le cerveau, de libérer ces animaux, de cesser d’en faire usage et de passer à des méthodes de recherche supérieures et pertinentes pour les êtres humains. »

Elisabeth Murray a gagné sa vie en menant ces tests sur d’innombrables singes comme Beamish, récoltant plus de 50 millions de dollars de fonds du contribuable américain depuis 1998.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos expérimentations » s’oppose au spécisme, l’idéologie postulant une fausse supériorité de l’humain sur les autres animaux. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur FacebookX ou Instagram.

Contact :

Anissa Putois ; [email protected]