La cruauté de la chasse à l’ours dénoncée – PETA montre son lien avec les bonnets de la Garde du Roi britannique

Le 10 janvier 2024

La cruauté de la chasse à l’ours dénoncée – PETA montre son lien avec les bonnets de la Garde du Roi britannique

Londres – PETA Royaume-Uni a publié de nouvelles révélations vidéo filmées au Canada, d’où proviennent les peaux d’ours utilisées pour les bonnets de la Garde du Roi. On y voit la manière dont les ours noirs sont abattus, éviscérés et démembrés par les chasseurs. Commentées par l’acteur et comédien anglais Stephen Fry, les images bouleversantes montrent des chasseurs appâtant délibérément les ours avec des seaux pleins de nourriture grasse à l’odeur forte avant de tirer sur les animaux peu méfiants avec des arbalètes. Ce type de chasse est interdit au Royaume-Uni dans le cadre des lois de protection de la vie sauvage. Les membres des ours sont souvent conservés comme trophées et leur fourrure est vendu aux enchères à des acheteurs. Parmi ceux-ci, on compte les chapeliers du ministère de la Défense britannique, qui les utilisent pour fabriquer les chapeaux portés par la Garde du Roi. PETA a fourni les images au ministre de la Défense Grant Shapps et appelé le ministère à arrêter de soutenir cette industrie barbare qui va à l’encontre de l’opinion publique. En effet, 95 % des Britanniques affirment être contre la fourrure. Le groupe a également partagé les images avec le roi Charles et lui a demandé de soutenir la transition vers la fausse fourrure.

Une image de la nouvelle vidéo montre un ours qui a reçu une flèche dans la poitrine. Crédit : PETA États-Unis

Le ministère de la Défense britannique a régulièrement prétendu sans y croire que les fourrures d’ours sont le produit dérivé d’un abattage pour réguler la population supervisé par les autorités canadiennes. Cependant, les gouvernements fédéral et provincial du Canada ont confirmé que de tels abattages n’existent pas. Le gouvernement canadien attribue des licences aux amateurs de chasse, qui sont alors libres d’appâter et de tuer un nombre donné d’ours à des fins récréatives et pour vendre leur peau.

Comme mentionné par l’enquêteur, les ours sur qui les chasseurs tirent ne meurent pas immédiatement. Ils prennent parfois la fuite et endurent une mort lente et douloureuse due à l’infection et à la perte de sang, et sont retrouvés des heures plus tard par les chasseurs qui suivent leur traînée de sang. Pendant la chasse au printemps, des mères allaitantes font parfois partie des victimes, laissant derrière elles des petits qui meurent de faim.

« Le gouvernement britannique sponsorise la chasse à l’appât « sportive » de mères et d’autres ours », déclare Kate Werner, responsable des campagnes de PETA Royaume-Uni. « Il est temps de moderniser ce symbole emblématique de la Grande-Bretagne en passant à une fausse fourrure épatante, qui a été testée pour garantir qu’elle conviendrait à l’utilisation spécifique qu’en fait la Garde du Roi. »

La peau d’au moins un ours est nécessaire pour fabriquer chaque bonnet. Selon les archives publiques obtenues par PETA, le ministère de la Défense a acheté 498 coiffes en peau d’ours entre 2017 et 2022. PETA a proposé une fausse fourrure de meilleure qualité produite par le créateur de fausse fourrure de luxe ECOPEL au ministère de la Défense en 2017, et ECOPEL s’est engagé à fournir une quantité illimitée gratuitement jusqu’en 2030. Cela rend la mort de presque 500 ours particulièrement honteuse et inutile.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements » s’oppose au spécisme, l’idéologie postulant une fausse supériorité de l’humain sur les autres animaux. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur Facebook, X (anciennement Twitter) ou Instagram.

Contact :

Sascha Camilli +44 (0) 20 7923 6244; [email protected]

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