La peine maximale demandée pour l’homme filmé jetant un veau d’un pont

Le 2 juillet 2020

La peine maximale demandée pour l’homme filmé jetant un veau d’un pont

PETA rappelle le lien étroit qui existe entre la cruauté envers les animaux et la violence à l’encontre des humains, et demande que les personnes responsables de cet acte sordide soient sévèrement punies par la loi  

Bastia – Suivant la diffusion d’une vidéo bouleversante montrant un homme sortant un petit veau, tétanisé de peur, de son coffre de voiture et le jetant d’un pont en pleine nuit, PETA a envoyé une lettre au Tribunal de Grande Instance de Bastia. Dans celle-ci, l’association prie les magistrats en charge de l’affaire d’appliquer les peines maximales réservées dans le cas de sévices graves envers un animal, rappelant que la cruauté envers les animaux est souvent liée à des actes violents envers les humains.

« Les récidives sont fréquentes chez les personnes qui torturent ou tuent des animaux, » explique l’association dans sa lettre. « Nous vous prions de prendre toutes les mesures nécessaires, y compris une interdiction de détenir un animal à vie, pour éviter qu’un autre être vulnérable ne souffre aux mains de ces tortionnaires. »

Elle demande aussi à ce que les personnes incriminées fassent l’objet d’évaluations psychologiques approfondies et qu’un suivi psychiatrique de long terme leur soit imposé. Ces mesures pourraient épargner ce type de violence à tous ceux – veaux, chats, chiens ou humains – qui viendraient à croiser à l’avenir le chemin de ces personnes.

De nombreux rapports et études font état du lien qui existe incontestablement entre la cruauté envers les animaux et la violence faite aux humains. Selon des experts de la santé mentale, le manque d’égard pour la souffrance d’un autre et la valeur de sa vie et une désensibilisation à sa détresse – qui facilitent la cruauté envers les animaux – sont des signaux extrêmement alarmant. L’association américaine de psychiatrie (American Psychiatric Association) identifie la cruauté envers les animaux comme l’un des critères de diagnostic des troubles du comportement, et le Federal Bureau of Investigation des États-Unis (FBI) utilise des rapports de crimes contre les animaux pour analyser la menace potentielle posée par des criminels présumés et connus.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à leur faire subir la moindre forme de maltraitance », s’oppose au spécisme, idéologie postulant une prétendue supériorité des humains sur les autres animaux pour justifier leur maltraitance.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com.

 

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