La place de l’Opéra inondée de « cleans tags » pour demander une Fashion Week sans fourrure

LA PLACE DE L’OPÉRA INONDÉE DE « CLEAN TAGS » POUR DEMANDER UNE FASHION WEEK SANS FOURRURE
PETA rappelle que la fourrure animale fait tache sur les défilés, à l’heure où l’éthique est à la mode Paris – Durant la Fashion Week de Paris qui commence aujourd’hui, PETA prend la place de l’Opéra d’assaut avec une campagne de Clean tag dénonçant la cruauté de la fourrure jusque sous les pieds des passants. Le sol du quartier Opéra est parsemé du message suivant : « NON À LA FOURRURE » accompagné d’une image montrant un animal pris dans un piège. Ce « clean tag » ou marquage propre – qui consiste à taguer un message sur le sol en le « nettoyant » au jet d’eau – rappelle que la fourrure est une matière cruellement obtenue qui salit les défilés de mode.

Des photos des marquages sont disponibles ici, ici, ici et ici.

Les animaux capturés dans la nature, comme les coyotes par exemple, se font prendre dans des pièges à mâchoire en acier dans lesquels ils peuvent rester coincés pendant des jours. Parfois – et en particulier lorsqu’ils ont des petits à nourrir – ils tentent désespérément de se ronger les membres afin de s’échapper. Partout dans le monde, y compris en France, les animaux élevés pour leur fourrure sont confinés à l’étroit dans des cages répugnantes et exigües avant d’être gazés, électrocutés, ou matraqués à mort. Une enquête récemment tournée dans les élevages producteur de fourrure en Finlande, a révélé des renards engraissés pour atteindre un poids énorme et dangereusement malsain, afin de produire plus de peau et rapporter plus d’argent.

La production de fourrure est également l’une des industries les plus néfastes pour l’environnement : elle est imbibée de substances chimiques dangereuses comme le formaldéhyde et le chrome, qui peuvent polluer les sources d’eau potable et avoir des conséquences désastreuses sur la santé des ouvriers traitant les fourrures et de la population environnante.

« La plupart des consommateurs savent à quel point la fourrure animale est cruelle, mettant à mort des milliers d’êtres sensibles », explique Isabelle Goetz, porte-parole de PETA France. « PETA rappelle aux créateurs de mode qu’avec toutes les matières véganes, élégantes et innovantes disponibles aujourd’hui, il est plus que temps de cesser de parader des peaux mortes sur les podiums ».

Grâce en partie au travail de PETA – dont la devise proclame notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser comme vêtements » – de plus en plus de créateurs proscrivent la fourrure animale de leurs collections, tels que Stella McCartney, Armani et The Kooples, entre autres, et il est grand temps que cette « matière » cruelle et toxique soit bannie des podiums.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com.

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