À l’assemblée des actionnaires de la maison mère de Marineland, PETA États-Unis demande la libération des orques

À L’ASSEMBLÉE DES ACTIONNAIRES DE LA MAISON MÈRE DE MARINELAND, PETA ÉTATS-UNIS DEMANDE LA LIBÉRATION DES ORQUES

Réinventons les parcs marins afin qu’ils glorifient les océans plutôt que de martyriser ses habitants, dit PETA États-Unis

Paris – PETA États-Unis, qui est actionnaire de Parques Reunidos – la maison mère du Marineland d’Antibes, ainsi que du Seaquarium de Miami aux États-Unis – se rendra aujourd’hui à la réunion annuelle de Parques Reunidos. Elle y demandera à l’entreprise de relâcher les orques emprisonnées dans ses parcs pour les transférer vers des sanctuaires marins côtiers. L’association rappellera également que quatre orques – Wikie, Inouk, Moana et Keijo sont en ce moment enfermées à Marineland, où au moins 12 orques sont mortes depuis 1970, comme l’orque Valentin, mort en 2015 à l’âge de 19 ans de graves blessures internes après qu’une tempête a porté atteinte aux systèmes d’oxygénation et de filtration, le laissant pris au piège dans un bassin d’eau boueuse. Sa mort est survenue quelques mois seulement après celle de sa mère, Freya, au moins une décennie plus tôt que l’espérance de vie moyenne d’orques femelles dans la nature.

Pendant ce temps, Lolita – la seule orque au Seaquarium de Miami – a passé près d’un demi-siècle en captivité. Elle vit seule depuis 1980, quand son compagnon de bassin, Hugo, est mort de ce qui semblait être un suicide, après s’être jeté contre la paroi de son bassin.

« Pendant des décennies, les orques confinées dans ces cruelles prisons de béton se tapent la tête contre les parois, mâchent des grilles en métal et meurent bien plus tôt que leur espérance de vie naturelle », explique Isabelle Goetz, porte-parole de PETA France. « Les orques encore tenues captives par Parques Reunidos souffrent depuis trop longtemps. Il est grand temps qu’elles soient relâchées dans des sanctuaires océaniques, où elles pourraient vivre dans des conditions plus proches de leur état naturel et être réhabilitée pour une potentielle réintroduction dans l’océan. »

Des photos récemment diffusées montrent les quatre orques emprisonnées à Marineland couvertes de morsures et d’autres blessures, probablement à cause d’interactions agressives dues au fait qu’elles vivent à l’étroit dans de minuscules bassins. Contrairement à leurs vies en captivité – où elles ne peuvent nager qu’en cercle et leurs familles sont brisées – les orques dans l’océan nagent près de 160 kilomètres chaque jour et forment des liens familiaux à vie.

PETA États-Unis – dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour le divertissement » – est devenu actionnaire de Parques Reunidos la semaine dernière justement pour pouvoir agir de l’intérieur pour influencer les décisions des responsables et communiquer avec les autres actionnaires.

La question d’actionnaire de PETA États-Unis est disponible sur demande. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com.

 

#