« Le coronavirus ❤︎ Paris Fashion Week » : des ‘virus géants’ rappellent le risque sanitaire lié à l’utilisation de peaux animales

Le 1er mars 2021

« Coronavirus ︎ Paris Fashion Week » : des ‘virus géants’ rappellent le risque sanitaire lié à l’utilisation de peaux animales

PETA sonne l’alarme sur l’utilisation de fourrure, de cuirs exotiques et d’autres peaux animales au milieu d’une crise sanitaire sans précédent

Paris – En ce premier jour de la Fashion Week de Paris, des militantes de PETA ont défilé en face de la Tour Eiffel pour appeler le secteur de la mode à cesser d’utiliser des peaux animales. En combinaisons moulantes, talons aiguilles et coiffées de ‘coronavirus géants’, elles ont brandi des affiches où l’on pouvait lire « L’exploitation animale propage des pandémies », « Coronavirus ︎ Paris Fashion Week », et « Adoptez la mode végane ».

Des images de l’action sont disponibles ici, ici et ici [crédit photo Michel Pourny] et ici, ici, ici, ici et ici [crédit photo PETA].

« Face à une grave crise sanitaire qui se prolonge, comment expliquer aujourd’hui la complaisance des acteurs du milieu de la mode vis-à-vis des risques bien connus que posent les élevages d’animaux pour leurs peaux ? » déclare Iris Douzet, porte-parole de PETA France. « Nous demandons aux marques d’arrêter de soutenir le confinement insalubre d’animaux stressés et malades et de passer à des matières véganes, éthiques et écologiques. »

La pandémie actuelle est directement liée à l’élevage et l’abattage d’animaux pour des intérêts humains et la COVID-19 est loin d’être la première maladie zoonotique à causer des ravages. Malheureusement, elle n’est certainement pas la dernière, puisque selon les Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies, plus de 75 % des maladies émergentes ont pour origine les animaux.

Le monde de la mode a sa part de responsabilité : les experts avertissent que les élevages d’animaux exotiques sont des lieux de reproduction d’agents pathogènes, ce qui augmente le risque de futures pandémies, et les fermes à fourrure sont directement mises en cause dans la propagation et la mutation du nouveau coronavirus.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements » souligne que de nombreuses marques ont rejeté les matières cruelles et dangereuses que sont la fourrure et les cuirs exotiques, tels que Chanel, Karl Lagerfeld, Calvin Klein ou encore Mulberry. La Paris Fashion Week devrait suivre l’exemple de la Fashion Week de Stockholm et bannir les fourrures et cuirs de ses podiums.

Pour plus d’information, rendez-vous sur PETAFrance.com.

 

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