Le géant du jouet Playmobil acceptera-t-il de lancer un set de jeu « mon premier abattoir » ?

Le 8 mai 2019

LE GÉANT DU JOUET PLAYMOBIL ACCEPTERA-T-IL DE LANCER UN SET DE JEU « MON PREMIER ABATTOIR » ?

PETA Royaume-Uni appelle l’illustre marque de jouets à concevoir une représentation véritable de l’élevage d’animaux tués pour la consommation

Paris – Au début du mois, la célèbre entreprise de jouets Playmobil a reçu une requête originale de la part de PETA Royaume-Uni. L’association demandait au géant du jouet de retirer les animaux à l’air joyeux de son set de jeu « Grande ferme », car ils présentaient une image déformée des conditions de vie subies par les animaux élevés pour la consommation, dont le quotidien est souvent fait de violence et de souffrance. Aujourd’hui, sans réponse de l’entreprise, l’association lui propose une autre solution au problème : le lancement d’un set de jeu « Mon premier abattoir », qui apprendrait aux enfants que la vraie façon dont les animaux sont utilisés dans les industries du lait et de la viande n’a rien de joyeux.

Nous le savons bien, les vaches exploitées pour leur lait sont abattues lorsque leur production n’est plus jugée rentable, et leur chair fini en viande hachée à bas coût ou en nourriture pour animaux de compagnie. Ainsi, la proposition d’un set « Abattoir » de PETA Royaume-Uni inclut deux figurines de vaches suspendues la tête en bas et égorgées – la fin que l’industrie laitière réserve véritablement à ces animaux. Les veaux mâles, inutiles à l’industrie, sont arrachés à leurs mères peu après la naissance et souvent « détruits » – comme le rappelle la figurine d’un veau dans une brouette, attendant qu’on s’en débarrasse.

« Puisque Playmobil vend des jouets représentant les exploitations d’animaux pour la consommation, l’entreprise ne devrait pas déformer ni dissimuler la réalité de leurs conditions de vie et de mort », explique Mimi Bekhechi, directrice des programmes internationaux de PETA Royaume-Uni. « Nous appelons Playmobil à cesser de faire avaler des mensonges aux enfants quant à la provenance de chaque bifteck et de chaque verre de lait, et la cruauté sanglante qu’implique leur production. »

PETA – dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour notre nourriture » – s’oppose au spécisme, idéologie qui postule une supériorité de l’humain sur les autres animaux afin d’en justifier l’exploitation. L’association souligne que l’industrie de la viande est responsable de la souffrance quotidienne et de la mise à mort violente de milliards d’animaux chaque année. Ces êtres, exploités pour finir dans l’assiette, sont capables de ressentir la joie, l’attachement, la peur et la douleur, et tiennent à leur vie au même titre que nous. Mais dans les élevages intensifs d’animaux exploités pour la viande, les œufs et le lait, les vaches sont séparées de leurs précieux veaux, les poules sont égorgées dans des conditions terrifiantes parfois en pleine conscience, et les cochonnets peuvent être castrés et se faire couper la queue sans traitement antidouleur.

Le « Guide du végan en herbe » de PETA est disponible ici gratuitement pour celles et ceux qui prennent la souffrance animale au sérieux. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com.

 

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