Le gouvernement britannique commande une enquête sur Clinique, Dior, Caudalie et d’autres marques qui auraient illégalement commercialisé des produits testés sur les animaux

LE GOUVERNEMENT BRITANNIQUE COMMANDE UNE ENQUÊTE SUR CLINIQUE, DIOR, CAUDALIE ET D’AUTRES MARQUES QUI AURAIENT ILLÉGALEMENT COMMERCIALISÉ DES PRODUITS TESTÉS SUR LES ANIMAUX

Suite à une demande de PETA Royaume-Uni, le gouvernement a commandé une enquête sur les entreprises de cosmétiques (dont certaines françaises) qui vendent des produits portant le même nom en Chine – où les tests sur les animaux sont requis – qu’au Royaume-Uni

Londres – Réagissant à une plainte déposée par PETA Royaume-Uni et à une pétition signée par plus de 15 000 sympathisants, le gouvernement britannique a annoncé avoir demandé à « Trading Standards » (l’autorité en charge de la protection des droits des consommateurs

au Royaume-Uni) de mener une enquête pour déterminer si plusieurs marques de cosmétiques – dont Benefit, Clarins, Clinique, Caudalie, Dior, Estée Lauder, Gucci (distribuée par Procter & Gamble), et Revlon – enfreignent le décret d’application de 2013 de la réglementation européenne sur les produits cosmétiques. PETA Royaume-Uni a appelé Trading Standards à s’assurer que ces compagnies ne commercialisent pas leurs produits illégalement en utilisant des données obtenues par l’expérimentation animale pour démontrer la sécurité des produits dans l’UE, que les marques déclarent toutes leurs données provenant de tests sur animaux dans leurs fiches de produits, et que les consommateurs ne soient pas induits en erreur quant au statut « sans cruauté » de ces produits.

En 2015, les recherches entreprises par PETA États-Unis ont montré qu’au moins neuf grandes marques cosmétiques seraient en infraction à la législation européenne et britannique en vendant des produits au Royaume-Uni qui sont également commercialisés en Chine, où les tests sur les animaux sont une obligation légale. Des données de l’agence chinoise des produits alimentaires et médicamenteux, accessibles publiquement, indiquent que de nombreux produits cosmétiques en vente dans les magasins du Royaume-Uni sont également commercialisés en Chine, où les tests sur les animaux sont obligatoires. Estée Lauder a admis avoir payé pour des tests sur les animaux en Chine, et les autres entreprises n’ont pas nié avoir commandité ces tests.

« Nous sommes ravis de cette annonce faite par le gouvernement et considérons cette décision comme une étape essentielle pour déterminer si ces marques de cosmétiques outrepassent l’interdiction de commercialisation sur les cosmétiques testés sur les animaux », explique la conseillère scientifique de PETA Royaume-Uni, Dr. Julia Baines. « Il est très clair que le public ne veut pas de cosmétiques testés sur les animaux – et beaucoup de consommateurs seront extrêmement choqués d’entendre que leurs produits de beauté peuvent soutenir une telle cruauté. »

Comme PETA – dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour l’expérimentation » – l’a révélé, les méthodes utilisées pour évaluer la toxicité des produits cosmétiques comptent, entre autres, les tristement célèbres tests de Draize, dans lesquels des lapins sont placés dans des casiers qui les maintiennent en place et les empêchent de se débattre ou de s’essuyer les yeux. Leurs paupières sont maintenues ouvertes, et des produits chimiques sont versés, vaporisés ou appliqués sur leurs yeux. Dans un test courant tout aussi atroce, des substances sont frottées sur la peau rasée des lapins, afin de mesurer la sévérité de leur réaction, après quoi ces animaux sont tués.

La correspondance de PETA Royaume-Uni à ce sujet est disponible sur demande. Pour plus d’informations sur l’expérimentation animale, rendez-vous sur PETAFrance.com.

 

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