Le purgatoire de Petra : une enquête montre des animaux battus sous un soleil de plomb

LE PURGATOIRE DE PETRA : UNE ENQUÊTE MONTRE DES ANIMAUX BATTUS SOUS UN SOLEIL DE PLOMB

PETA demande que l’exploitation de chevaux, de mules, d’ânes et de chameaux forcés de porter des touristes dans la cité historique soit interdite

Petra, Jordanie – Une nouvelle enquête diffusée par PETA sur le tourisme à Petra a révélé qu’il était coutumier de battre, fouetter et surcharger les plus de 1 300 ânes, chameaux, mules et chevaux forcés de porter des visiteurs sur leurs dos ou de les véhiculer dans des charrettes dans la chaleur écrasante, sans ombre ni eau. La diffusion de l’enquête fait suite à de nombreuses plaintes de touristes français, choqués par cette maltraitance, reçues par PETA.

Ces nouvelles images montrent des hommes et même de jeunes garçons battant des animaux épuisés à plusieurs reprises avec des tuyaux en plastiques, des cordes, des chaînes, et des fouets pour les faire avancer. On y voit également des chaînes et des cordes tachées de sang tailladant la chair des animaux à force d’être trop serrées, et des chameaux souffrant de blessures béantes et infestées de mouches, provoquées par les hommes qui tirent violemment sur leurs brides pour les forcer à avancer. On en voit un en train de donner des coups de pieds au ventre à un âne après que l’animal ait cherché à éviter de porter d’autres touristes alors qu’il venait de revenir d’un autre tour – faisant reculer d’effroi une personne proche de la scène.

Cette maltraitance reste impunie, et la loi n’est pas appliquée : un panneau érigé sous la pression publique par l’Autorité régionale du développement et du tourisme de Petra conseille aux visiteurs d’envoyer leurs plaintes concernant la cruauté envers les animaux à une adresse mail qui ne fonctionne même pas.

« Il est intolérable que des animaux affaiblis, blessés et épuisés à Petra soient battus, fouettés et privés d’eau et d’accès à l’ombre dans la chaleur du désert chaque jour », déclare Isabelle Goetz, porte-parole de PETA France. « PETA demande à la famille royale de remplacer ces animaux maltraités par des moyens de transport modernes comme des voiturettes de golf pour que les touristes puissent apprécier l’histoire riche de Petra sans être témoins de cruauté envers les animaux, ce qui peut gâcher leur visite et nuire à la réputation du pays. »

PETA – dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à leur faire subir la moindre forme de maltraitance » – souligne que les mules et les ânes sont forcés de gravir les 900 marches du monastère puis à les redescendre en portant des visiteurs sur leurs dos, et les chevaux doivent tirer des charrettes lors de treks épuisants longs de 10 kilomètres à travers la cité ancienne plusieurs fois par jour. Entre les différents tours, les animaux sont attachés à des cordes si courtes qu’ils ne peuvent même pas s’allonger et sont donc contraints à se tenir debout sous un soleil de plomb jusqu’à ce que le prochain client arrive. Souvent, il semblait qu’aucun soin vétérinaire ni de ferrage n’était pourvu et plusieurs animaux semblaient visiblement souffrir de boiteries, de coliques et d’épuisement.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com.

 

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