L’Écocirque d’André-Joseph Bouglione reçoit le « Prix du divertissement éthique » de PETA

L’Écocirque d’André-Joseph Bouglione reçoit le « Prix du divertissement éthique » de PETA

L’association récompense l’ancien dompteur d’avoir choisi la voie de la compassion en établissant un spectacle 100 % humain

Montpellier – PETA décerne son « Prix du divertissement éthique » à l’Écocirque d’André-Joseph Bouglione, pour le remercier de donner un nouvel élan plein de compassion aux arts du cirque. L’ex-dompteur a troqué ses numéros de fauves pour un merveilleux spectacle mettant en scène des hologrammes d’animaux, ainsi que les prouesses de jongleurs, funambules, trapézistes et contorsionnistes – des artistes volontaires qui accomplissent des tours par amour du cirque et non sous la menace, comme c’est le cas pour les animaux.

« Nous sommes ravis de voir l’Écocirque prendre son envol et lui décernons ce prix pour le remercier d’avoir su s’adapter à l’air du temps en élaborant un spectacle éthique et innovant » déclare Mimi Bekhechi, porte-parole de PETA. « La détresse de félins, éléphants et autres animaux dressés sous la menace pour qu’ils exécutent des numéros pénibles et cruels n’a rien de divertissant et PETA attend avec impatience que la proposition de loi sur la maltraitance animale prévoyant l’interdiction des cirques animaliers soit actée. Il est temps que l’exploitation animale fasse son dernier tour de piste. »

« Notre but à nous c’est de faire plaisir au public et on s’est rendu compte, en fait, avec le temps qu’on ne faisait plus plaisir vraiment à notre public. Dès que les animaux rentraient en piste, on sentait un malaise de la part du public », explique André-Joseph Bouglione dans un entretien vidéo pour PETA. « Je suis un amoureux du cirque traditionnel et je veux qu’il survive, et malheureusement, mon analyse est que si on continue à présenter des animaux, sauvages ou domestiques, le public va nous boycotter à tel point qu’on va couler, tous, les uns après les autres. »

Dans les cirques traditionnels, les animaux subissent une souffrance physique et psychologique, ainsi qu’un dressage basé sur la violence et la privation. Ces êtres sensibles sont séparés de leur famille et vivent entravés par des chaînes ou confinés dans des cages et des wagons de transports, lorsqu’ils ne sont pas contraints à se produire sous le chapiteau devant un public bruyant et sous des lumières vives. Les félins font sans cesse les cent pas dans leur prison minuscule et les éléphants se balancent d’un pied sur l’autre, symptômes de la frustration et de la détresse intenses que leur infligent leur exploitation et leurs conditions de vie inadaptées et insupportables.

Aujourd’hui, 72 % des Français demandent à ce que les cirques avec animaux sauvages soient interdits et le Sénat votera très prochainement sur la question. Heureusement, certains n’attendent pas que la loi change et font évoluer la tradition circassienne de manière positive et créative, en privilégiant les acrobaties d’artistes humains, enthousiastes et passionnés et des technologies de pointe tels que les hologrammes, qui permettent également de faire découvrir aux enfants le caractère majestueux des animaux sauvages sans aucune exploitation, ainsi que de leur apprendre que, comme le dit en partie la devise de PETA, « les animaux ne nous appartiennent pas et nous n’avons pas à les utiliser pour notre divertissement ».

L’association s’oppose au spécisme, idéologie qui postule une fausse supériorité des humains sur les autres animaux. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur Facebook, Twitter ou Instagram.

Contact :

Anissa Putois  ; [email protected]

 

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