Les autorités grecques censurent une campagne d’affichage contre la cruauté des promenades à dos d’âne

LES AUTORITÉS GRECQUES CENSURENT UNE CAMPAGNE D’AFFICHAGE CONTRE LA CRUAUTÉ DES PROMENADES À DOS D’ÂNE

Les pouvoirs publics grecs refusent d’afficher des publicités mettant en lumière la souffrance des animaux

Paris – Les autorités de l’île grecque de Santorin ont refusé d’autoriser une campagne d’affichage sur les bus et les taxis locaux montrant un âne exténué, accompagné des mots « Les ânes souffrent pour le tourisme. Refusez de les monter. » Les affiches devaient être placées sur les véhicules à travers l’île à temps pour la haute saison touristique.

Selon un représentant d’une agence publicitaire locale, comme beaucoup de chauffeurs de bus et de taxis sont aussi propriétaires de ces ânes qui sont forcés de transporter des touristes en haut des marches abruptes de Santorin, la municipalité a refusé de délivrer l’autorisation nécessaire pour cette campagne. La censure de ces affiches fait suite à une récente enquête de PETA, qui a révélé qu’à Firá les propriétaires tirent les animaux de haut en bas des marches, les fouettent et les frappent avec des bâtons pour les faire avancer.

« Les autorités grecques devraient redoubler d’efforts et empêcher les ânes de Santorin d’être poussés dans la tombe, et non pas couvrir la cruauté consistant à les forcer à transporter de lourds chargements de touristes sur des centaines de marches », déclare Marie-Morgane Jeanneau, porte-parole de PETA France. « PETA appelle les gens partout dans le monde à demander à leurs amis et familles qui ont prévu de se rendre à Santorin de refuser de supporter ces abus et d’utiliser le téléphérique de Firá à la place. »

Une nouvelle loi, passée cette année, empêche les propriétaires d’ânes à Santorin d’imposer à leurs animaux des charges excédant 100 kilogrammes, même si, d’après les recommandations des vétérinaires, les ânes ne devraient pas porter plus de 20 % de leur poids, soit approximativement 50 kilogrammes. Quand ils ne sont pas utilisés pour porter des charges extrêmement lourdes sur leurs dos, ils sont souvent attachés sous un soleil de plomb, sans accès à l’eau ni à l’ombre.

PETA – dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à leur faire subir la moindre forme de maltraitance » – s’oppose au spécisme, une idéologie qui postule la supériorité de l’humain sur les autres animaux afin d’en justifier les mauvais traitements.

Pour plus d’informations à propos de PETA et pour agir en faveur des ânes, visitez PETAFrance.com ou rendez-vous sur cette page.

 

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