Les forces armées américaines et thaïlandaises abandonnent leur rituel de boire du sang de serpents au Cobra Gold 2021 suivant l’appel de PETA

Les forces armées américaines et thaïlandaises abandonnent leur rituel de boire du sang de serpents au Cobra Gold 2021 suivant l’appel de PETA

À la suite d’une vigoureuse campagne de PETA et de ses affiliées internationales, un représentant des forces armées thaïlandaises a signalé à PETA États-Unis qu’aucun serpent, lézard ni autre animal n’a été utilisé ou tué lors des exercices militaires Cobra Gold de cette année en Thaïlande. Ceci fait suite aux efforts de l’association, dont des manifestations à l’extérieur du Pentagone américain, de l’ambassade royale de Thaïlande et du domicile du secrétaire américain à la Défense Lloyd J Austin III, ainsi que des plaintes formelles auprès de hauts responsables des ministères des armées de plusieurs pays, dont la France. Plus tôt cette année, PETA a pressé la ministre des Armées, Florence Parly, de demander à ce que les organisateurs remplacent définitivement l’utilisation d’animaux vivants lors des exercices de survie en approvisionnement alimentaire par des méthodes d’entraînement sans animaux plus efficaces et plus éthiques.

« PETA a révélé que forcer des militaires à consommer des animaux vivants et à boire du sang de cobra est dangereux, cruel et certainement illégal », déclare Shalin Gala, vice-président de PETA États-Unis. « Une telle barbarie doit être reléguée aux livres d’histoire, et cette année démontre qu’aucun animal ne devrait plus jamais être utilisé lors des événements Cobra Gold. »

Au cours du Cobra Gold de l’année dernière, des Marines américains et des instructeurs ont été filmés en train de tuer des poulets à mains nues, d’écorcher et de manger des geckos vivants, de consommer des tarentules et des scorpions vivants, de décapiter des cobras et de boire leur sang, et de se délecter de la mise à mort et de la consommation ritualisées d’animaux en général. Il s’agit là d’actes qui violeraient tous les lois américaines sur la cruauté envers les animaux et, sans doute, le Code uniforme de justice militaire.

Plus tôt cette année, le ministère de la Défense britannique a écrit à PETA Royaume-Uni que le pays avait précédemment contribué un « petit nombre de planificateurs militaires » pour identifier et privilégier les événements Cobra Gold n’impliquant pas de formation sur le terrain sur les animaux. Le ministère a déclaré que « les animaux doivent être traités avec respect et dignité tout au long de leur vie » et que « lorsqu’ils s’engagent avec des partenaires étrangers, le personnel des services britanniques recherche des opportunités de partager les normes de formation et les meilleures pratiques du Royaume-Uni. »

Dans le cadre de sa campagne, PETA États-Unis a déposé une demande de réglementation auprès du secrétaire américain à la Défense et des plaintes au commandant du Corps des Marines des États-Unis, le général David H Berger, au secrétaire américain à la Défense Mark Esper et au vice-amiral John V Fuller.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à leur faire subir la moindre forme de maltraitance » s’oppose au spécisme, idéologie qui postule une fausse supériorité des humains sur les autres animaux. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur FacebookTwitter ou Instagram.

Contact :

Anissa Putois ; [email protected]

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