LVMH interpellé par PETA États-Unis au sujet de sa vente de fourrure et de peaux d’animaux sauvages lors de son assemblée annuelle
Le 16 avril 2025
LVMH interpellé par PETA États-Unis au sujet de sa vente de fourrure et de peaux d’animaux sauvages lors de son assemblée annuelle
Paris – « Quand notre entreprise utilisera-t-elle des matières réellement créatives, innovantes et inoffensives, et quand arrêtera-t-elle de soutenir cette cruauté extrême et de dépendre des horribles commerces de la fourrure et des peaux d’animaux sauvages ? » C’est la question que PETA États-Unis, actionnaire de LVMH (maison mère de Louis Vuitton, Dior et Fendi), a soumise en amont de l’assemblée générale annuelle du 17 avril, à l’attention du PDG du groupe, Bernard Arnault.
« Chaque col en fourrure, chaque sac à main en peau de crocodile et chaque paire de chaussures en peau de serpent représente la souffrance extrême d’un animal vulnérable qui ressent la peur et la douleur et ne voulait pas mourir, » déclare James Fraser, chargé de communication auprès des entreprises de mode pour PETA France. « PETA appelle LVMH à supprimer la souffrance de ses collections et à opter pour des fourrures véganes biosourcées et des cuirs végétaux luxueux, exigés par des consommateurs bienveillants. »
Les visons ronronnent lorsqu’ils sont heureux, les autruches nourrissent leurs petits jusqu’à trois ans, et les crocodiles sont des mères aimantes qui protègent leurs œufs avec soin des prédateurs. Une enquête de PETA Asie dans les abattoirs qui fournissent LVMH en Indonésie montre des serpents gonflés avec de l’eau, frappés au marteau et coupés avec des rasoirs alors qu’ils sont probablement encore conscients. Les entités PETA ont également rendu compte de la manière dont des ouvriers de l’industrie de la mode coupent le cou des crocodiles et enfonce des tiges en métal dans leur colonne vertébrale, décapitent des lézards encore conscients à la machette et étourdissent électriquement des autruches avant de les égorger devant leurs congénères terrifiées. Les animaux élevés et tués pour leur fourrure sont confinés dans de minuscules cages insalubres avant d’être électrocutés, matraqués, gazés, voire écorchés vifs.
PETA souligne que de nombreux autres grands créateurs, tels que Chanel, Balenciaga, Burberry, Mulberry, Victoria Beckham, Diane von Furstenberg et Vivienne Westwood, ont banni les peaux de reptiles ou d’autres animaux sauvages, et que la quasi-totalité des grandes maisons de luxe ont stoppé l’utilisation de fourrure.
PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements » rappelle que chaque animal est un individu. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur Facebook, X ou Instagram.
Contact :
Anissa Putois ; [email protected]
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Veuillez trouver le texte intégral de la question des actionnaires de PETA États-Unis ci-dessous :
Dans un monde où la mode, l’éthique et la durabilité sont de plus en plus liées, LVMH est sensiblement à la traîne en continuant à utiliser de la fourrure et des peaux d’animaux sauvages.
Fendi et Dior ont accès à de magnifiques fourrures véganes biosourcées mais condamnent tout de même visons, renards et autres animaux sauvages à être confinés dans des cages exiguës dans les élevages intensifs producteurs de fourrure et à tourner en rond avant d’être gazés, matraqués ou électrocutés. Berluti et Louis Vuitton disposent des cuirs végétaux gaufrés les plus raffinés mais continuent d’utiliser la peau de serpents frappés à coups de marteau et découpés vifs à l’aide de lames de rasoir, ainsi que celle de crocodiles élevés dans des fosses insalubres jonchées de leurs propres excréments et tués à l’aide de tiges en métal enfoncées dans leur colonne vertébrale. Monsieur Arnault, ces animaux ressentent la douleur et la peur tout comme nous et ils sont souvent vivants lorsque leur peau leur est arrachée.
Voulez-vous que l’on se souvienne de vous comme de quelqu’un n’ayant jamais fait preuve de compassion, d’empathie ou de respect pour la faune ? Notre entreprise semble déconnectée de la réalité. Malgré les nombreux documentaires et tout ce que le public sait désormais des merveilleuses espèces sauvages, LVMH continue à les couper en pièces pour des sacs, et l’histoire nous jugera pour cela. Quand notre entreprise utilisera-t-elle des matières réellement créatives, innovantes et inoffensives, et quand arrêtera-t-elle de soutenir cette cruauté extrême et de dépendre des horribles commerces de la fourrure et des peaux d’animaux sauvages ?