LVMH joue avec le feu ! « Bernard Arnault » compte ses sous pendant que la planète brûle

Le 27 juin 2023

LVMH joue avec le feu ! « Bernard Arnault » compte ses sous pendant que la planète brûle

Par une action choc devant Louis Vuitton, PETA dénonce l’hypocrisie de LVMH, qui prétend s’engager pour l’environnement tout en vendant des peaux animales extrêmement polluantes.

Paris – « Pour Arnault, c’est le fric avant l’éthique ! » a rappelé PETA via une action mettant en scène un militant portant un masque géant du visage du PDG de LVMH et deux danseuses de feu faisant virevolter des accessoires enflammés devant la boutique phare Louis Vuitton des Champs-Élysées. Ils étaient flanqués d’une immense pancarte de la Terre pour rappeler, via cette performance flamboyante, que notre planète ne fera pas long feu si LVMH se borne à faire usage de cuir et d’autres “matières” animales, désastreuses pour l’environnement et ses habitants.

L’action de PETA dénonce l’hypocrisie flagrante des engagements environnementaux du groupe, qui prévoit une formation climatique pour ses employés, alors même que ses marques vendent des articles en peaux animales, dont la production pollue l’atmosphère et les cours d’eau, en plus d’être extrêmement cruelle.

Des photos de l’action sont disponibles ici, ici et ici. [Crédit Anna / PETA]

« LVMH prétend s’intéresser au climat via de pathétiques demi-mesures, en espérant que ses actionnaires et acheteurs n’y voient que du feu – mais nous ne sommes pas dupes », déclare Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA en Europe. « Notre planète brûle, et en continuant de vendre des articles en cuir, en peaux exotiques, en laine, en fourrure et autre, Arnault met le feu aux poudres. Il est plus que temps pour LVMH de se défaire des peaux animales et de privilégier les cuirs végans et autres textiles innovants durables, chics et modernes. »

En plus de provoquer la souffrance et la mort de plus d’un milliard de vaches, veaux, cochons, chèvres, mais aussi chiens et chats chaque année, le cuir est la matière la plus nocive à l’environnement parmi les textiles selon le rapport Pulse of the Fashion Industry, avec un impact deux fois supérieur à celui des fibres telles que l’acrylique et le polyester. L’élevage de chèvres pour le cachemire provoque la désertification des sols et contribuent à la pollution de l’air, et les produits chimiques utilisés pour traiter et tanner les peaux animales et leurs dérivés sont souvent toxiques et mettent les écosystèmes et populations vivant aux abords des tanneries et autres centres de traitement en danger lorsque les eaux usées se déversent dans les cours d’eaux environnant.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements », s’oppose au spécisme, l’idéologie qui postule la supériorité de l’humain sur les autres animaux.

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Contact :

Anissa Putois ; [email protected]

 

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