Lyon : PETA mène une protestation ensanglantée à l’aide d’un « cadavre de renard » devant le Printemps pour dire « STOP à la fourrure »

Le 3 avril 2025

Lyon : PETA mène une protestation ensanglantée à l’aide d’un « cadavre de renard » devant le Printemps pour dire « STOP à la fourrure »

Ce matin, les Lyonnaises et Lyonnais se promenant au niveau du Printemps sur la rue de la République ont pu apercevoir une action visuelle choc appelant le grand magasin à cesser de vendre des articles en fourrure. Une militante de PETA vêtue d’un grand manteau de fourrure, d’où dégoulinait du « sang », brandissait la « dépouille ensanglantée » d’un renard tué pour sa peau. Elle était flanquée par deux militantes tenant des pancartes où l’on pouvait lire « Printemps : STOP à la fourrure » et « MORT à vendre ». Cette protestation visait à sensibiliser la clientèle et pousser la marque à enfin s’engager, comme lui demande la campagne publique de PETA, à cesser d’autoriser la vente d’articles en fourrure.

Malgré de nombreuses demandes de PETA, Printemps s’obstine à faire figurer dans ses rayons des marques qui utilisent de la fourrure dans leurs collections malgré le fait que l’association a partagé à maintes reprises les atrocités que subissent des renards, lapins, chinchillas, coyotes, raton-laveurs et même des chats et des chiens pour que leur fourrure finisse en accessoires de mode.

Des photos de l’action sont disponibles ici, ici, ici et ici.

« Le Printemps prétend que l’une de ses valeurs consiste à assumer la responsabilité de son rôle vis-à-vis de la société et de l’environnement, cependant l’enseigne continue de vendre des articles en fourrure volée à des animaux torturés », déclare Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA pour l’Europe. « Tant d’entreprises et de marques se sont déjà engagées à bannir cette matière cruelle, et le Printemps est à la traîne. Quand est-ce que le groupe tournera enfin le dos à la fourrure animale ? »

Des enquêtes sur l’industrie de la fourrure ont révélé que des animaux étaient confinés à l’étroit dans des cages grillagées, insalubres et sans aucun aménagement. Beaucoup souffrent de graves blessures non traitées, et le stress de la captivité pousse parfois les animaux à l’automutilation. À la fin de leur vie de calvaire, ils sont généralement tués par gazage, empoisonnement, électrocution ou noyade. Cette industrie est si cruelle qu’elle est interdite en France.

Des centaines d’autres entreprises ont déjà arrêté la fourrure, y compris des grands magasins partout dans le monde comme Selfridges, Holt Renfrew, Harvey Nichols, Max Mara, Saks Fifth Avenue, David Jones, Neiman Marcus et bien d’autres. En tant qu’entreprise qui valorise son attitude pionnière, il est grand temps que le Printemps se mette à la page et PETA demande à toute personne choquée par la décision du groupe de continuer à vendre de la fourrure de l’interpeller via sa pétition en ligne.

PETA et d’autres activistes mettent pression sur le groupe Printemps depuis plusieurs mois, par le biais notamment de perturbations à l’intérieur des grands magasins à Paris en début d’année et à New York lors de l’ouverture de ce dernier le mois dernier.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements » rappelle que chaque animal est un individu. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez-nous sur FacebookX ou Instagram.

Contact :

Anissa Putois ; [email protected]

 

#