Mayenne : plus de 10 000 signatures pour stopper l’expansion d’un élevage de veaux

Le 31 mars 2025

Mayenne : plus de 10 000 signatures pour stopper l’expansion d’un élevage de veaux

Des milliers de personnes se sont jointes à PETA pour opposer la demande d’agrandissement d’un élevage cherchant à doubler le nombre de bovins qu’il emprisonne

Montigné-le-Brillant, Mayenne – Ayant appris que le nombre de veaux élevés dans une installation agricole pourrait doubler, condamnant plus de 800 de ces jeunes êtres à être confinés sur caillebottis, plus de 10 400 soutiens de PETA et résident.es indigné.es ont signé une pétition exhortant la préfète de la Mayenne à rejeter la demande.

« Si les membres de la préfecture de la Mayenne se rendaient dans l’un de ces élevages et voyaient ces bébés terrifiés séparés de leur mère, emprisonnés dans des cases sur caillebotis et privés de tout ce qui est important pour eux, ils refuseraient certainement le projet d’agrandissement de ce lieu misérable, » déclare Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA pour l’Europe. « Il est crucial de ne pas autoriser l’agrandissement de cette installation, autant pour épargner aux riverains des odeurs insupportables et éviter de graves dommages environnementaux que pour épargner à davantage de jeunes veaux sensibles une vie de souffrance, d’exploitation et de misère. »

PETA souligne que les veaux sont des animaux sociaux et intelligents, qui tissent des liens affectifs forts entre eux et avec leur mère et ressentent la joie, l’amour, la douleur et la peur au même titre que nous. Malgré cela ils sont arrachés à leur mère peu après la naissance, ce qui entraîne un stress important et prive les jeunes animaux des nutriments et du réconfort maternels essentiels à leur développement, pour être élevés dans des bâtiments fermés, sur caillebotis intégral, en cases collectives après une période d’isolement initiale. Ce projet condamnerait chaque année environ 1 360 animaux à une vie de souffrance avant leur abattage.

En plus d’exploiter davantage d’êtres sensibles, l’agrandissement de cet élevage (qui est situé à proximité de plusieurs zones naturelles sensibles) fragiliserait encore plus les écosystèmes environnants de par la pollution des eaux, l’érosion des sols et l’épandage de davantage de lisier, qui contient des nitrates et dégage de l’ammoniac, un gaz acidifiant et irritant. Selon une injonction de l’Europe, la France doit diminuer ses émissions d’ammoniac d’ici 2030 ; ce projet va clairement à l’encontre de cette directive. À l’échelle mondiale, les élevages industriels sont parmi les principaux contributeurs aux émissions de gaz à effet de serre à l’origine de la crise climatique, il est doncabsolument vital de nous éloigner de ce type d’élevage.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour notre nourriture » rappelle que chaque animal est un individu, et met son « Guide du végan en herbe » gratuitement à disposition des personnes souhaitant passer à une alimentation sans produits issus d’animaux. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur FacebookX ou Instagram.

Contact :
Anissa Putois ; [email protected]

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