Montpellier récompensée pour avoir interdit les tournages incluant des animaux sauvages
Le 13 mars 2025
Montpellier récompensée pour avoir interdit les tournages incluant des animaux sauvages
PETA décerne un prix à la ville pour célébrer son engagement en faveur de la lutte contre la maltraitance animale
Les animaux ne sont pas des accessoires de cinéma, et la ville de Montpellier l’a bien compris. Dorénavant, la municipalité refusera toute autorisation de tournage sur son territoire s’il implique l’utilisation d’animaux sauvages captifs. Pour récompenser cet engagement des plus louables, PETA attribue le prix de « Ville respectueuse des animaux » à Montpellier, et lui fait parvenir un certificat encadré et des chocolats végans.
Cette décision intervient dans un contexte où de nombreux actes de maltraitance envers des animaux dans le milieu du cinéma ont été révélés, notamment par PETA et par PAZ. Eddine Ariztegui, délégué au bien-être animal à la mairie de Montpellier, évoque également « un ours battu à coup de matraque, un ourson battu à coup de pied jusqu’à l’évanouissement, une chouette retrouvée morte sur un tournage, tout comme un aigle dont le cadavre a servi de marionnette, un singe retrouvé le visage ensanglanté… c’est écœurant ! ».
« Les animaux sont des êtres sensibles, pas des acteurs, et ils n’ont rien à faire sur un tournage chaotique et stressant. Ces individus ont des besoins physiques et psychologiques qui ne peuvent jamais être satisfaits sur le plateau d’un film ou d’une émission de télévision », déclare Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA pour l’Europe. « Nous avons assez de moyens de nous divertir sans exploiter des animaux qui souhaiteraient simplement qu’on les laisse tranquilles. PETA applaudit la décision de Montpellier et appelle les autres villes de France à suivre son exemple. »
Des enquêtes des entités PETA ont révélé que les animaux utilisés pour des films, des séries, des publicités ou des clips musicaux subissent souvent un dressage pénible et cruel, les dresseurs ayant parfois recours à la violence et à la privation de nourriture pour les contraindre à suivre leurs ordres. Lorsqu’ils ne sont pas sur les plateaux, ces animaux peuvent être confinés dans des cages sans aucun aménagement et se voient parfois refuser des soins vétérinaires adéquats.
Aujourd’hui, on peut créer des représentations d’animaux réalistes à l’écran grâce à des images de synthèse et à des effets spéciaux de pointe. Celle décision de Montpellier fait suite à un vœu émit par la ville en 2018 contre l’accueil des cirques avec animaux sauvages, élargi en 2020 à tous les animaux, même domestiques. Progressiste en matière de bien-être animal, la ville a également annoncé à PETA en décembre dernier ne plus servir de foie gras dans ses locaux ou lors d’évènements municipaux.
PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos divertissements » rappelle que chaque animal est un individu. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur Facebook, X ou Instagram.
Contact :
Anissa Putois ; [email protected]
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