Nîmes : Richard Orlinski demande l’abolition de la corrida dans une campagne mobile en diptyque pour PETA
Le 4 juin 2025
Nîmes : Richard Orlinski demande l’abolition de la corrida dans une campagne mobile en diptyque pour PETA
Une affiche anti-corrida du célèbre sculpteur circule dans la ville taurine à l’occasion de l’ouverture de la Feria de Pentecôte
Nîmes – À l’occasion de l’ouverture de la Feria de Pentecôte dans les arènes nîmoises, Richard Orlinski s’associe à PETA dans une nouvelle campagne mobile qui interpelle le public avec le message suivant : « Abolissons la corrida ». Le célèbre artiste-sculpteur y brandit son pinceau face à une sculpture de taureau dans le style origami pour lequel il est si connu, une image mise en contraste avec celle d’un matador brandissant un poignard devant un taureau à terre, s’apprêtant à abattre l’animal exténué et ensanglanté. On peut lire respectivement sur les deux images « Ça c’est de l’art » et « Ça c’est de la torture ».
Des photos de la campagne circulant devant les arènes de Nîmes sont disponibles ici, ici, ici, ici et ici [crédit photo : Mariko KIEFFER].
La campagne déambule aux abords des arènes de Nîmes au moment de la Feria des enfants, ce mercredi 4 juin. Elle souligne que contrairement aux superbes créations de Richard Orlinski, la corrida n’a rien de beau ni d’artistique, et que mieux vaut exposer les enfants à des œuvres d’art qu’à la cruauté des corridas.
Une image en haute définition des affiches est disponible ici.
« Sculpter un animal, c’est lui rendre hommage, le pourchasser avec une lame puis le mettre à mort dans la terreur et l’agonie, c’est un bain de sang lamentable et révoltant, » déclare Richard Orlinski. « On ne peut plus permettre aux sadiques qui organisent et défendent ces spectacles de les qualifier « d’art » alors que des êtres sensibles et innocents y sont torturés – abolissons la corrida en France ! »
Lors d’une corrida, plusieurs taureaux – chacun un individu sensible capable de ressentir la peur et la douleur, et qui tient à sa vie comme nous tenons à la nôtre – sont torturés les uns après les autres dans l’arène. Chacun d’entre eux est tourmenté et poursuivi à cheval et des piques et des banderilles sont plantées dans le dos et dans la nuque. Il est en proie à la terreur, à l’agonie et à la confusion de ne pas savoir pourquoi on le soumet à un tel supplice sans aucune échappatoire. Lorsqu’il a perdu tant de sang qu’il est affaibli, le matador (« tueur » en espagnol) tente de l’achever en lui plongeant une épée dans les poumons. Un poignard est ensuite utilisé pour lui couper la moëlle épinière.
PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos divertissements » et qui s’oppose au spécisme, idéologie postulant une fausse supériorité de l’humain sur les autres animaux pour justifier leur exploitation, rappelle que 75 % de la population française souhaite l’interdiction de ces spectacles sanglants et encourage celles et ceux qui souhaitent agir à écrire aux maires des villes taurines, pour leur demander de prohiber ces spectacles sanglants sur leur territoire. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur Facebook, X ou Instagram.
Contact :
Anissa Putois ; [email protected]
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